
L’affaire dite « Bachar », qui agite depuis plusieurs semaines la scène politique et judiciaire comorienne, franchit une nouvelle étape majeure. Le conseiller diplomatique du président Azali Assoumani, Hamada Madi Bolero, mis en cause dans cette affaire, a été placé sous contrôle judiciaire le mercredi 4 juin. Ce jeudi la rédaction de Comoresinfos a appris officiellement qu’il a remis son passeport diplomatique ainsi que les clés de son bureau au palais de Beit salam, signe d’une mesure de précaution prise par les autorités.
Selon des sources proches du parquet de Moroni, ce contrôle judiciaire, mesure alternative à la détention provisoire, permet à M. Bolero de rester libre, sous des conditions strictes. Il ne peut notamment pas quitter le territoire national et doit se présenter régulièrement devant la justice. Cette décision témoigne de la gravité des soupçons pesant sur le conseiller diplomatique, tout en évitant une incarcération immédiate.
Misbah Said
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