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Saïd Larifou part à la rescousse des 85 Comoriens portés disparus en Libye depuis 4 et 5 ans

Parallèlement à ces activités politiques qui s’inscrivent aujourd’hui dans le Cnt, Saïd Larifou n’en oublie pas sa mission première à savoir défendre les intérêts des Comores et des Comoriens. C’est animé par cette volonté qu’il se rendra demain sur le territoire libyen pour porter secours à environ 85 Comoriens aujourd’hui disparus car retenus par des ravisseurs et/ou jetés en prison. Les familles des Comoriens disparus depuis 4 ans pour certains et 5 ans pour d’autres ont expressément demandé à maître Larifou de se rendre sur place pour voir la possibilité de les sortir des prisons ou centres des réfugiés en Libye. Rappelons que toutes ces personnes ont voulu fuir la misère aux Comores pour rejoindre l’Europe via l’Égypte. Hélas, leur aventure s’est transformée en cauchemar libyen.
Selon des informations précises et circonstanciées fournies par un Comorien qui, avec une fausse identité et une fausse nationalité a réussi à s’échapper des geôliers et des ravisseurs, des comoriens sont entassés dans des centres de rétention et de réfugiés depuis des années. Il en a même réussi à fournir les identités de certains, raison pour laquelle les familles ont eu recours à Larifou, qui n’est pas à son dixième coup.

En effet, les comoriens se souviennent et ont largement salué le travail inlassable et ô combien salutaire mené par Me Saïd Larifou à Nairobi fin 2018 pour sortir et libérer des dizaines de comoriens notamment des femmes, détenus dans les prisons kenyanes. Sur place, il a dû poursuivre et reprendre le travail déjà entamé avec dévouement et efficacité par des compatriotes installés au Kenya et des autorités consulaires comoriennes en poste dans ce pays. Il y a aussi ses déplacements à Kilimandjaro, Arusha et Dar Es Salam pour engager des actions judiciaires en Tanzanie suite à la mystérieuse disparition d’un jeune étudiant comorien non encore élucidée malgré les actions intentées à Moroni et à Dar Es Salam. Il faut également ajouter ses actions à Dubaï en décembre 2015 pour défendre une employée de maison originaire de Nkourani y’a Sima (Comores) qui fut assassinée par sa patronne. Ce déplacement à Tripoli confirme si besoin est, le caractère unique de Said Larifou qui fait de la défense son cheval de bataille pour sauver des vies humaines.
Me Ali Mihidhoiri déclarait que « l’avocat est aussi celui qui fait sacrifice de sa vie pour défendre et sauver celles des autres. » L’engagement de Me Saïd Larifou pour sauver en mer et dans les prétoires les victimes du naufrage en mars 2004 du bateau Samson dans les larges de Majunga (Madagascar) confirme ce principe. Il en a fait de même en mars 1995 quant à l’affaire du jeune Ibrahim Ali tué par les colleurs d’affiches du front national à Marseille.

Ridja

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