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Safina Ali, une entrepreneure qui transforme les richesses locales

À 25 ans, Safina Ali, originaire de Mbambani, dans le Hambou, redonne vie aux traditions locales avec son entreprise « Twamaya na Wudjuzi ». Lancée officiellement le 19 janvier dernier, cette initiative est spécialisée dans la transformation des produits agricoles et marins, un secteur encore peu structuré aux Comores.

L’idée lui est venue de sa mère, qui fabriquait des confitures pour éviter le gaspillage des fruits en période d’abondance. « Dans le Hambou, on a une richesse incroyable en fruits et produits locaux. J’ai voulu perpétuer cette pratique à plus grande échelle et en faire un véritable projet économique », explique Safina. Son entreprise propose des confitures, des achards et du piment, permettant de prolonger la durée de vie des produits tout en valorisant les ressources locales.

Titulaire d’une licence en Sciences de la terre et de l’environnement, elle a ensuite suivi une formation en entrepreneuriat qui lui a permis de structurer son projet et de le concrétiser. Aujourd’hui, son entreprise emploie deux salariés et bénéficie d’un soutien financier important. En participant au Concours Plan d’Affaires (CPA2) du PIDC, elle a obtenu une subvention de trois millions de francs et un accompagnement pour développer son activité. De plus, elle fait partie du projet « Djirume », financé par l’Agence Française de Développement (AFD), qui lui offre un coaching personnalisé.

En parallèle, Safina poursuit un Master 2 en Sciences Agricoles et encourage les jeunes à oser l’entrepreneuriat. « Lancez-vous ! Ce n’est pas l’argent qui fait le projet, mais le projet qui attire l’argent », affirme-t-elle avec conviction.

Avec « Twamaya na Wudjuzi », Safina Ali prouve que l’innovation et la tradition peuvent se conjuguer pour un avenir économique durable aux Comores.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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