Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de la République française publié en 2014, qui a été diffusée sur les réseaux sociaux par le média Hayba FM, les eaux territoriales des Comores ont été siphonnées de leur richesse pétrolière par la France. La carte des blocs pétroliers publiée par le président des Comores de l’époque, a été contestée par la France qui a déclaré que cette carte n’incluait pas les eaux territoriales de Mayotte que la France avait annexées.
De ce fait, plusieurs blocs pétroliers qui auraient dû revenir aux Comores ont été illégalement revendiqués par la France. En effet depuis 2013 la France avait inclus les eaux territoriales de Mayotte en publiant les lignes de base de Mayotte matérialisant ses espaces maritimes sous juridiction. Ces informations ont été transmises à l’ONU, sans objection de l’Union des Comores a l’époque dirigé par Iklilou dhoinine.
Pire encore, l’actuel président des Comores, M. Azali Assoumani, n’a jamais remis en cause cette spoliation. Cette omission doit être considérée comme une haute trahison envers le peuple comorien qui est privé de ressources qui lui appartiennent de droit.
La France a clairement indiqué qu’elle n’accorderait pas d’autorisation aux entreprises désireuses d’explorer ces blocs pétroliers, mais les autorités comoriennes n’ont jusqu’à nos jours contesté cette décision. Toutefois, la France s’est déclarée prête à des négociations pour la délimitation des zones maritimes sous juridiction française et comorienne.
Antuf chaharane
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