Le 26 août 2023, un rassemblement a eu lieu à La Courneuve, en France, réunissant des politiciens, militants, avocats, leaders religieux et simples citoyens pour prier et dénoncer l’injustice subie par l’ex-président de l’Union des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Un rassemblement similaire a eu lieu à Moroni un autre a été interdit à Mutsamudu.
Des personnalités telles que Tosha Djohar, l’ancien ministre Chaher Ben Saïd Massound, l’ex ambassadeur au nation unis Saïd Mohamed Soilih, Chaher Chaharane leader de la diaspora politique anjouanais et Nourdine Mbaye du jeune partie Naribarikishé ye komori ont exprimé leur solidarité et leur désir de voir Sambi et tous les prisonniers politiques détenus aux Comores depuis 2016 être libérés. Un chef religieux et militant politique a souligné la nécessité d’agir pour la libération de Sambi, plutôt que de se contenter de prières annuelles.
L’Opposition Unie des Forces Vives Comoriennes en France (OUFVC) a publié une résolution réitérant sa demande de libération sans conditions de Sambi, du Dr Salami Abdou Salami, d’Inssa Mohamed alias Bobocha, et de dizaines d’autres prisonniers politiques détenus à Koki, Anjouan. L’OUFVC a dénoncé la nature cynique, inique, inhumaine et illégale de leur détention, ainsi que le procès de novembre 2022, qui visait à condamner Sambi à perpétuité sans fondement.
Enfin, l’OUFVC a appelé à la tenue d’assises nationales de refondation des Comores à Paris avant la fin de 2023, afin de remédier à la dérive dictatoriale subie par le peuple comorien sous le régime du colonel Azali Assoumani.
ANTUF Chaharane
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