À l’approche des élections présidentielles de 2024 aux Comores, le parti présidentiel CRC semble être le seul en pré-campagne, sillonnant villes et villages pour recruter des adhérents et préparer les élections. Aucun autre parti ne semble engagé à concourir, ce qui pourrait indiquer un verrouillage des prochaines élections. Les grands partis comoriens refusent de jouer le rôle d’idiots utiles dans ce processus.
Le parti Orange, dirigé par Daoud Kiki, fait également quelques tournées dans les villages. Cependant, il est douteux que le parti Orange soit une véritable opposition. Ayant fait partie de la majorité à l’Assemblée nationale et avec Kiki ayant servi comme ministre de l’Intérieur pendant 5 ans, le parti Orange est soupçonné de travailler pour le parti présidentiel.
La véritable opposition refuse de discuter de ces élections avec le régime actuel sans la libération des prisonniers politiques et la garantie d’élections libres. Le président Azali, ignorant ces exigences, semble avoir un boulevard devant lui pour organiser et gagner des élections où il serait le seul candidat.
La communauté internationale, souvent accusée de valider des élections truquées en Afrique, perd de plus en plus de crédibilité auprès des populations africaines. Les Comores ne font pas exception à cette tendance.
ANTUF chaharane
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