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Pénurie de sucre et de farine pendant le Mawulid : Encore un manque d’anticipation

 

La capitale des Comores fait face à une pénurie de sucre et de farine, exacerbée par la forte demande pendant le mois de Mawulid, une fête religieuse musulmane célébrant la naissance du prophète Muhammad. Les boulangeries sont particulièrement touchées. « Nous avons cinq commandes par jour, soit cinq villages. Nous produisons des milliers de biscuits chaque jour », déclare Ali Ahmada, employé d’une boulangerie locale.

Il y a quelques semaines, le prix d’un sac de 25 kg de sucre était de 15 000 francs et celui de la farine de 9 500 francs. Ces prix ont augmenté au cours de la dernière année, mais la disponibilité n’était pas un problème jusqu’à récemment. Désormais, trouver ces produits est devenu un défi. Les prix au kilogramme varient entre 600 et 750 francs.

Les commerçants attribuent cette pénurie au Mawulid. « Nous savons que cette pénurie est liée à la période du Mawulid. Ces produits ne sont presque jamais en pénurie, contrairement au riz et à d’autres produits », explique Soilahou Mmadi, propriétaire d’un magasin. Il est convaincu que la situation se normalisera une fois le mois de Mawulid terminé.

 

Pendant le Mawulid, les fidèles se rassemblent pour réciter des versets coraniques et distribuer des galettes comoriennes. La demande pour le sucre et la farine augmente donc naturellement pendant cette période.

Le gouvernement qui se caractérise toujours par son manque d’anticipation, fait subir à la population une pénurie de plus, et sûrement pas le dernière, si le mode de gouvernance reste le même.

Le ministère de l’Économie n’a pas encore réagi à cette situation, laissant les citoyens et les commerçants dans l’incertitude. La question demeure : cette pénurie est-elle simplement saisonnière ou révèle-t-elle des problèmes plus profonds dans la chaîne d’approvisionnement ?

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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