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Peine historique à Madagascar : Castration chirurgicale pour un viol sur mineure

Antananarivo, Madagascar – Dans une décision qui marque un tournant historique pour le système judiciaire malgache, Da-Willy, un homme de 24 ans identifié sous son nom complet Johnny William Andrianam­bini­tsoa, a été condamné à la castration chirurgicale. Il s’agit de la première application de cette peine depuis la promulgation de la loi sur la castration en 2024. Le jeune homme a été reconnu coupable du viol d’une fillette de 6 ans, nommée Harena.

Ce jugement sévère fait suite à la reconnaissance de Da-Willy sur tous les chefs d’accusation. Outre la castration, il a également été condamné à des travaux forcés à perpétuité, assortis d’une amende de 6 millions d’ariary, soit environ 1 158 euros.

L’affaire de la petite Harena a secoué l’opinion publique et met en lumière la détermination des autorités malgaches à prendre des mesures drastiques contre les crimes de viol, en particulier ceux commis sur des mineurs. La peine de castration chirurgicale, désormais inscrite dans la loi, vise à dissuader de futurs agresseurs et à renforcer la protection des enfants.

En attendant l’exécution de sa castration chirurgicale, Da-Willy restera incarcéré à la maison de force de Tsiafahy. Cette condamnation sans précédent envoie un message fort quant à la sévérité des peines encourues par les auteurs de violences sexuelles à Madagascar.

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En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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