
Alors que la rumeur d’une augmentation de la patente agitait le milieu entrepreneurial, les autorités fiscales ont tenu à rétablir la vérité. Une rencontre s’est tenue mardi 29 avril au siège de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat (Uccia), réunissant la Direction générale des impôts (Dgi) et les principales organisations patronales : le Mouvement des entreprises comoriennes (Modec), le Syndicat national des commerçants (Synaco) et la Nouvelle Opaco.
« La patente n’a jamais fait l’objet d’une quelconque augmentation », a rassuré le directeur général des impôts, Ahmed Djaffar, en réponse aux inquiétudes relayées par certains opérateurs économiques. Il a précisé que le calcul de cette taxe s’effectue selon les dispositions fiscales en vigueur, et que les écarts relevés sont dus à des interprétations erronées, voire à des déclarations inexactes.
Même son de cloche du côté de la Nouvelle Opaco. Sa présidente, Sitti Djaouharia, a indiqué qu’après vérification, les différences constatées provenaient principalement de fausses déclarations de contrats de bail. « Nous avons insisté à être présents en tant que partenaires pour rassurer les commerçants », a-t-elle souligné, tout en annonçant des ajustements possibles pour l’année prochaine afin de renforcer l’équité fiscale.
La Dgi, de son côté, affirme rester ouverte au dialogue et disponible pour accompagner les opérateurs dans la compréhension des règles fiscales. Une démarche visant à apaiser les tensions et à renforcer la confiance entre l’administration et le secteur privé, dans un contexte économique où chaque clarification compte.
IBM
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