Décidément, il ne fait bon de s’appeler Sambi ces derniers temps aux Comores. Entre ceux qui appellent au divorce, ceux qui l’épingle pour ses prises de positions et le fait qu’il est déclaré persona non grata dans les événements célébrés en grand pompe par le gouvernement à l’image de la fête de l’indépendance, l’ancien président a vu l’actuel président s’insurger contre ses propos sur la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar. Le 6 juillet, journée qui devrait être de paix et d’amour, s’est transformé en cauchemar pour Sambi puisque Azali n’a pas digéré sa position et surtout son intervention sur les réseaux sociaux. « Dans ce contexte, je regrette profondément l’attitude et les déclarations de mon prédécesseur l’ancien Président, d’un parti allié, membre de la coalition gouvernementale. La méthode et la manière choisie pour faire ses dernières déclarations, ne m’ont pas paru indiquées. Je respecte toutefois son choix et j’en prends acte, comme j’ai bien saisi son message. Il m’appartient d’en tirer les conséquences » a fait savoir Azali Assoumani.
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