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Osons briser le tabou, la haine engendre la haine

L’opulence n’est ni héritage ni mérite. L’opulence ne sera ni éternel ni apanage. Là où les Comores se trouvent en ce moment, avec des hommes et femmes aux deux bras-gauches, il faut casser le tabou. Le peuple comorien est en colère, ce peuple opprimé. Et un peuple opprimé est comme un chat poussé vers le recoin. Que ça soit 2021, 2024, 2029 ou même 2100, ce régime de supplice prendra fin. Et le peuple ne loupera personne. Et aucun de ses composants n’échappera pas bel. Ces artisans de géhenne de la population comorienne auront les récoltes de ceux qu’ils sèment aujourd’hui. Au moment propice, il ne faut pas que l’impuissance de la justice de Rousseau du palais de Moroni soit obstacle. Qu’elle soit mise de coté. Faisons justice nous-mêmes. Nous comoriens entre comoriens. Entre villageois, entre voisins, entre, entre, entre… La bonne et légale justice est que les composants de cette brigade, soufrent comme ils font souffrir le peuple, comme ils font saigner nos cœurs. Président, présidents, gouverneurs, ministres, députés, directeurs, comptables, Daf… et tous ceux qui savourent la souffrance du peuple comorien opprimé… doivent payer.

Comme programmé, colonel Azali et les siens peuvent bénéficier des refuges en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unies ou en Israël, car ces pays sont complices au premier plan des actes sadiques et pervers que la tyrannie azalienne opère face au peuple comorien… Mais même s’ils trouvent exil loin du pays, leurs biens resteront au pays, les adhérents du système, hommes et femmes qui donnent force à ce régime resteront au pays car pas tous préparés. Au pire, ils seront des réfugiés en France, La Réunion ou Mayotte. Il ne faut pas qu’on les loupe. Ils sont avertis, on leur fait savoir que le peuple souffre de leur cruauté, de leur méchanceté… mais ils récidivent. La vengeance n’est pas conseillée mais elle est légale. Comme un volcan en voie d’éruption, les cœurs des comoriens frémissent âprement. La patience commence à connaitre une paralysie. Ce petit groupe au pouvoir qui s’assoit au bout des fusils pour faire le peuple, implante la haine dans les cœurs des comoriens, il faut donc qu’ils récoltent cette haine dont ils ne peuvent pas avoir le monopole. Se venger est sans vouloir mais ne pas le faire est sans pouvoir aussi, car c’est fort ce que les cœurs des comoriens souffrant encaissent.

Comme ils déshumanisent les comoriens par les tortures, les tueries, les emprisonnements, les pillages, les provocations… les exils, les mépris, il faudra de sentence méritée. Donc aucune justice adéquate que celle des comoriens eux-mêmes. La justice à la bible de Rousseau, ne peut rien cicatriser les plaies immenses de cinq ans de torture et d’appauvrissement d’un peuple par un groupe d’arsouilles. Les cœurs des comoriens sont déchirés. Et que la communauté internationale, l’amnistie internationale, les droit de l’homme ne puissent pas placer de griffes pour grâce ou amnistie, car c’est là où ces meurtriers du pouvoir en place se reposent pour soupirer une fois que leur régime sera tombé. Donc, pas d’éventuelles grâces. D’ailleurs ces institutions sont elles-mêmes des mercenaires diplomatiques aux Comores. Que ceux qui ont mis leurs amitiés à terme parce qu’ils sont dans le pouvoir et oublient des années d’amitié et de fraternité, ne puissent pas reprendre le chemin d’amitié en disant qu’ils s’étaient trompés… Que chacun assume ses responsabilités. Et encore « La haine engendre la haine ».

Said Yassine Said Ahmed

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