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Nguwengwe ne veut plus attendre l’État : la commune lance son propre plan de développement

 


 

Refusant de rester dans l’attente des décisions du pouvoir central, la commune de Nguwengwe, située dans la région de Mbadjini, a lancé lundi dernier à la mairie de Dembeni les travaux d’élaboration de son Plan d’appui au développement durable. Soutenue par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et financée par l’Union européenne, cette initiative marque une volonté claire : organiser localement le développement, en s’appuyant sur les besoins réels des habitants.

Lors de l’ouverture de l’atelier de deux jours, le maire Nourdine Athoumani a affirmé avec fermeté :

« Il est temps que les projets de développement prennent leur source dans les réalités de notre commune. »

Il a invité tous les citoyens à participer activement à cette démarche inclusive, rappelant que ce plan vise à définir une stratégie sur mesure pour les 19 villages de la commune.

Une dynamique locale, soutenue mais autonome

Moussufou Mohamed Saïd, représentant de l’Union européenne, a salué cette initiative qui rejoint les objectifs du Plan Comores émergent, notamment en renforçant les collectivités locales. Il a insisté :

« Les idées doivent se transformer en actions, et les priorités locales en résultats concrets. »

De son côté, Tounao Kiri, coordinateur principal de l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD), a souligné l’enjeu principal : renforcer les compétences locales, en particulier chez les femmes et les jeunes, dans des domaines comme la pêche durable ou l’agriculture résiliente.

Il a aussi rappelé que le choix de Nguwengwe n’est pas anodin :

« Cette commune se distingue par son engagement communautaire et abrite l’espace marin du cœlacanthe, un site inscrit au patrimoine national. »

 Une jeunesse porteuse de projets

L’atelier a également permis à de jeunes porteurs de projets de s’exprimer. Mohamed Kachikal, entrepreneur de Dembeni, a partagé son ambition :

« Je veux développer une agriculture écologique, avec des engrais bio et des emballages respectueux de l’environnement. C’est le futur de notre commune. »

Enfin, Kouraichi Said Hassani, assistant technique international de l’OIF, a résumé l’enjeu :

« Cette démarche locale est une étape décisive vers un développement plus juste, inclusif et durable. Le reste dépendra de l’engagement de tous. »

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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