Selon Bourhani Nourdine, ancien co-responsable du projet Appui au français aux Comores, un test organisé en 2012 sur la base du cadre européen (Cecr) a révélé que 80% des enseignants comoriens n’avaient pas le niveau B1.
Dire qu’aux Comores, le français est en perte de vitesse, c’est enfoncer une porte ouverte. Aussi bien le ministère de l’Education nationale, l’Université des Comores que l’Alliance française ou encore le Service de coopération de l’ambassade de France, ils ont parfaitement conscience de ce net recul de la langue de Molière, mais ils ne parviennent pas jusqu’ici à inverser la tendance.
Pourtant, aux Comores, le français est non seulement une des trois langues officielles, mais aussi la principale langue d’enseignement. Il suffit d’assister à une conversation en français entre deux professeurs pour se rendre compte du niveau lamentable de ceux-là même qui sont chargés de l’enseigner.
Nassila Ben Ali / Alwatwan
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