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Moroni dans le noir : la seule capitale d’Afrique de l’Est endeuillée par le manque permanent d’électricité.

 

 

Ce soir, notre reporter Fayçal a parcouru les rues de Moroni, capitale des Comores, pour constater une réalité alarmante : une coupure générale d’électricité plongeant toute la ville dans l’obscurité.

Lors de son périple en voiture, du sud au nord de la capitale, Fayçal a filmé une scène consternante : seules les lumières des groupes électrogènes privés venaient percer l’obscurité ambiante. L’électricité publique, quant à elle, était totalement absente. Une situation inadmissible pour une capitale au XXIe siècle.

En 2025, Moroni, censée être le visage de l’archipel des Comores pour les visiteurs étrangers, ressemble davantage à une ville endeuillée par l’absence de lumière. Ce problème d’électricité n’est pas nouveau : des coupures prolongées, parfois toute la nuit, sont devenues la norme. Et dans les zones rurales, la situation est encore plus dramatique, selon Fayçal.

Le reporter rappelle que cette situation découle d’un manque de responsabilité de la part des dirigeants politiques. Il souligne également l’ironie des récents discours officiels. Lors de son discours sur l’état de la nation, le président a affirmé que 16 000 entreprises avaient été créées depuis son arrivée au pouvoir en 2016. Mais Fayçal questionne : comment ces entreprises peuvent-elles fonctionner correctement sans électricité ?

Au-delà des problèmes économiques, la crise électrique a des répercussions graves sur la santé des habitants. Le journaliste établit un lien entre l’augmentation des AVC et la consommation de viande ou de poulet mal conservés, faute de réfrigération.

Enfin, Fayçal rappelle que la Société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec) a bénéficié de 22 milliards de francs comoriens depuis 2016 pour résoudre ces problèmes. Pourtant, la crise perdure, révélant des failles majeures dans la gestion et une corruption endémique.

Ce reportage met en lumière les contradictions entre les promesses d’émergence économique faites depuis 2016 et une réalité où les citoyens continuent de subir des conditions de vie déplorables.

ANTUF Chaharane 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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