
Mohéli ne compte pas attendre 2040 pour son tour à la présidence. Lors d’une conférence de presse tenue hier, des figures influentes de l’opposition mohelienne ont réaffirmé que l’alternance au pouvoir doit respecter les accords de Fomboni et revenir à leur île en 2026.
Cette déclaration intervient alors que le président Azali Assoumani a récemment tenu un discours à Mohéli, dans lequel il aurait laissé entendre la possibilité d’une succession dynastique ou d’un transfert de pouvoir à Moustadroine Abdou, actuel ministre de l’Intérieur. Une hypothèse que l’opposition rejette fermement.
« Le pouvoir ne peut être cédé car il appartient au peuple, et il n’est pas question de perpétuer un pouvoir familial », ont déclaré les opposants. Ils dénoncent toute tentative de modifier les règles établies et préviennent qu’une succession héréditaire ou partisane provoquerait une crise politique majeure.
L’opposition mohelienne a également rappelé son refus de participer aux récentes élections législatives, qu’elle considère comme illégitimes. « Il a dissous la Cour constitutionnelle, mettant fin à la légitimité du pays. Nous ne pouvons pas participer à des élections illégales », ont-ils affirmé.
Misbah Said
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