
Dans un contexte politique national marqué par des enjeux cruciaux de cohésion et de stabilité, le président Azali Assoumani a opéré un choix fort en nommant Mohamed Ahamada Assoumani au poste de ministre de l’Intérieur. Cette nomination traduit une volonté claire d’aller vers l’apaisement, le dialogue et une gouvernance plus inclusive.
Haut fonctionnaire de l’État, Mohamed Ahamada Assoumani n’est pas un inconnu du grand public. Originaire du quartier Madjenini à Moroni, il est un notable respecté, écouté et reconnu pour sa sagesse et son sens du service public. Avec plus de trente années d’expérience au sein de la haute administration comorienne, il a gravité dans les sphères les plus stratégiques de l’appareil étatique, notamment au ministère des Affaires étrangères et dans d’autres institutions clés.
Mais au-delà de ses fonctions techniques, Mohamed Ahamada Assoumani est aussi un homme de terrain. Numéro deux de l’ancienne équipe du gouverneur de Ngazidja, il a su tisser un lien fort avec les citoyens, que ce soit dans les ruelles de Moroni, dans les villes de l’intérieur ou au cœur des villages. Sa récente élection à la tête de la mairie de Moroni a été accueillie avec enthousiasme, non seulement par les Moroniens, mais également par des citoyens des autres îles, notamment d’Anjouan et de Mohéli, qui ont vu en lui un homme de confiance, impartial et rassembleur.
Grand notable à la capitale, il a sens du dialogue, la capacité d’écoute et son humilité en font un acteur politique rare dans le paysage actuel. Sa double casquette de maire de la capitale et de ministre de l’Intérieur représente une chance pour accélérer la synergie entre les collectivités locales et l’État central. Il succède à Fakri Mradabi, dans ce nouveau gouvernement formé par le président Azali, avec la mission délicate mais essentielle de garantir la sécurité, l’ordre public et le bon fonctionnement des institutions territoriales.
IBM
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