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Meurtre d’Hikima Ahamada Hamada : Les aveux glaçants du principal suspect

Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 3 février, le procureur de la République a dévoilé des détails accablants sur le meurtre de Hikima Ahamada Hamada, tels que rapportés par le principal suspect, Nassuredine Maoulida alias B Mikiro.

D’après les aveux du suspect, Hikima a d’abord été aspergée de gaz lacrymogène avant d’être étranglée. La jeune femme avait perdu connaissance avant d’être tuée. Dans un dernier élan de lucidité, elle aurait supplié son bourreau d’arrêter : « Ne me fais pas de mal, ma mère ne va pas aimer ça. » Des mots déchirants, adressés à un homme que sa famille considérait comme un proche, presque un enfant du foyer. Mikiro, qui connaissait bien la victime, n’a pourtant eu aucun remords : il a même eu l’audace d’assister aux funérailles d’Hikima après son crime.

Le procureur a tenu à saluer la sagesse et la coopération de la population, notamment de la région de Hamahamet et de la ville de Mbeni, qui ont facilité l’avancée rapide de l’enquête. « Grâce à cette mobilisation, les forces de l’ordre ont pu identifier et arrêter les véritables coupables », a-t-il déclaré.

Erratum : des excuses pour une information erronée

Nous tenons à rectifier une information diffusée précédemment : la petite amie de Mikiro n’a aucun lien avec ce crime. Contrairement aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, elle n’a jamais été impliquée, ni de près ni de loin, dans cette affaire. Au contraire, c’est elle qui a permis aux enquêteurs d’obtenir des indices cruciaux menant à l’arrestation du coupable.

Le procureur a également précisé que l’argent volé n’a jamais été en sa possession. « L’argent a été caché loin de cette femme, » a-t-il affirmé, dénonçant la désinformation qui a conduit à la stigmatisation injuste de cette innocente.

IBM

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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