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Membres du mouvement Mabedja : Le parquet explique les raisons des pousuites

Pour le chef du parquet de la République de Moroni, la marche pacifique contre la vie chère est une diversion, il y avait autre chose et il faut regarder la vidéo publié ci-dessous

Il y a exactement deux semaines, vous avez ouvert une information judiciaire contre trois personnes, issues du mouvement Mabedja et vous avez porté sur eux de lourdes accusations. Où en est-on avec cette procédure ?
Concernant cette procédure que certaines personnes ont choisi l’appellation «Mabedja», il y a lieu de clarifier certains points en ce sens. Il ya des personnes qui se servent des réseaux sociaux pour faire passer des messages tendant à faire comprendre que des poursuites sont engagées contre certains individus pour des faits de terrorisme, précisément dans cette procédure appelée communément «affaire des Mabedja». Je tiens donc à signaler qu’aucune procédure n’est engagée dans notre juridiction pour des faits de terrorisme. Par contre, Il y a des personnes qui sont poursuivies pour des faits de participation à un groupe criminel organisé, d’association de malfaiteurs et troubles à l’ordre public.
Pour vous résumer succinctement la situation. Certains jeunes de la diaspora ont affiché partout, sur les réseaux sociaux en particulier, une volonté de venir aux Comores pour faire une marche pacifique contre la vie chère. Jusque là, il n’y avait pas de problème, cependant, il se trouve que suivant les éléments en notre possession l’objectif affiché est une diversion mais ils ont envisagé et programmé un plan pour autre chose.

De quoi s’agit-il alors ?
Sans donner des détails sur ces chefs d’accusation et par respect du secret de l’information, pour répondre à cette question, je vous envoie à visualiser une vidéo faite par le secrétaire général de Mabedja, publiée sur YouTube. Sur cette vidéo, le secrétaire général a été bien clair et précis sur les raisons de leur démarche. En effet, il a déclaré que les membres du groupe Mabedja sont choqués de la manière dont les élections présidentielles du 24 mars 2019 sont passées et qu’ils estiment qu’il n’y a pas eu de vote.
Que par la suite, suivant ces propos, ils ont décidé un plan pour remédier la situation. Qu’ils ont commencé à travailler depuis plus d’une année avec des partenaires venant de partout. Au cours de son intervention, sur cette vidéo, le Sg de Mabedja a bien précisé qu’il n’allait pas tout dévoiler leur plan car il a «des points très sensibles et des points de sécurité» et que certains de leurs partenaires se trouvaient déjà aux Comores et qu’ils n’attendaient que son arrivée….

Pensez-vous que les propos tenus dans cette vidéo suffisent pour l’ouverture d’une enquête ?
Pour nous, la marche pacifique n’est qu’une diversion. Comment peut-on comprendre que ces gens là soient venus aux Comores pour manifester pacifiquement contre la vie chère!!! Suivant l’enquête préliminaire effectuée et les éléments en notre possession, une procédure d’information judiciaire est ouverte pour des faits de participation à un groupe criminel organisé, association de malfaiteurs et trouble à l’ordre public. L’information est en cours, des personnes sont mises en examen et sont entre les mains de la justice.

Il y a quelques semaines, le porte-parole du gouvernement a annoncé la tenue dans un délai très proche de l’audience pour le jugement de l’ancien gouverneur Salami devant la Cour de Sureté de l’Etat. Depuis rien n’est fait, à quand ce jugement ?
En ce qui concerne les dossiers de la Cour de sûreté de l’Etat, les affaires pendantes devant la Cour seront jugées incessamment. Pour être un peu plus précis je vous communiquerai officiellement le calendrier des audiences avant la fin de ce mois.

Mariata Moussa/ Alwatwan

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3 commentaires sur Membres du mouvement Mabedja : Le parquet explique les raisons des pousuites

  1. Ce monsieur descendrait de la mythologie grec. Un mythomane de la dernière seconde. On ne peut condamner quelqu’un pour avoir fait de la politique à moins que l’on comprenne pas que la politique est l’art d’organiser la vie de la cité.
    Ce procuraillon a manqué l’occasion de se la boucler. Maintenant que Azali fut obligé de libérer les deux victimes du rafle de Moroni, il comprendra que la justice est un outil d’Azali pour ses sombres complots. Ce monsieur n’est pas là pour la justice mais pour la vassalisation du droit. A la prochaine.

  2. A la lecture des propos du procureur, rapportés par Mme Mariata MOUSSA (Journaliste Alwatan), sur l’affaire MABEDJA, les réactions du monde politique et de la société civile devraient occuper l’ensemble des médias du pays au moins. On ne doit pas se terrer devant de telles injustices. Injustices qui datent de loin et ruinent la vie du pays. MABEDJA a sensibilisé, partout où elle est passée, sans provoquer un désordre quelconque. Elle a rassemblée la jeunesse dans la paix à Iconi. Elle voulait organiser une marche pacifique à Moroni, on l’a empêchée. Où est la preuve du désordre à l’ordre publique qui serait une chargé portée contre MABEDJA?

    Puis faits de participation à un groupe criminel organisé! Franchement quel groupe criminel et de surcroit qui serait organisé?

    Enfin, association de malfaiteurs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Tout cela serait le fruit du décryptage d’une vidéo diffusée où MABEDJA aurait déclaré avoir été choquée de la manière dont le scrutin du 24 Mars 2019 a eu lieu et par voix de conséquence estime qu’il n’y a pas eu de vote. Sur ce point, il faudrait être indifférent de la vie politique comorienne pour n’avoir pas observé les mêmes faits, devant annuler le scrutin en question, et dégager le sentiment qu’il n’y a pas eu vote.Je veux, ici, croire que la vie politique du pays intéresse toutes et tous et surtout MONSIEUR LE PROCUREUR. Dans tous les cas cela ne peut constituer un délit de sale gueule.

    Aussi depuis un an, MABEDJA se préparait pour remédier à la situation avec des plans dont le secret doit être de mise pour de raisons de sécurité et de sensibilité. Où est le problème s’agissant des Comoriens choqués de ce vote où aucun dépouillement n’a eu lieu dans un bureau de vote et en publique, où Azali ait déclaré avoir volé le scrutin sur la volonté divine et où d’aucuns n’avaient le droit de porter une réclamation du fait qu’AZALI était candidat et juge du vote, qu’ils tentent de porter leur concours pour le respect des choix des urnes?

    Enfin, MABEDJA est coupable d’avoir des partenaires avec qui travaillait pour le succès de la marche pacifique. Ses partenaires l’attendaient pour la réalisation du projet pensé, conçu pour le bien de toute la nation. Où est le mal d’avoir des partenaires au Pays pour MABEDJA. DAWULA YAHAKI,MDZADZE MWENDZA IRUMBI et la jeunesse comorienne ne peuvent militer avec MABEDJA pour ce qui les unissent? Et comment organiser une marche nationale pacifique sans une large sensibilisation et sur le contenu et sur le respect de l’ordre? MABEDJA, par respect au peuple comorien, a voulu faire avec le peuple. Un adage disait: Ce qui est fait sans le peuple, est fait contre le peuple, ainsi MABEDJA ne pouvait imposer une façon de faire méprisant la volonté populaire.

    Pour le reste, je suis choqué de lire que la marche pacifique fut prévue pour uniquement contre la vie chère mais pas de politique. Faisons la différence entre la politique élective et la politique tout cours. La politique élective est là pour confier le pouvoir à des femmes et des hommes qui, à un moment, ont sollicité la confiance du citoyen. Puis la politique, dans son ensemble, est l’art d’organiser la vie de la cité, l’éducation, la santé, le travail, le commerce,……, et j’en passe. Comment, à ce titre, dire que la marche contre la vie chère ne doit pas être un acte politique? Comment croire que l’on ne doit pas se préoccuper de la vie politique, réservant exclusivement l’organisation de notre vie aux propriétaires habituels de la vie politique.
    Vous détenez CHAMOUIN et FAHARANE parce que la peur de les voir éveiller le peuple pour les libertés d’expressions vous effraie et c’est normale pour un pouvoir autoritaire. Les MABEDJA de la diaspora comme ceux de MBENI, MKAZI, FUMBUNI, MITSAMIHULI, MUTSAMUDU, WANI, FOMBONI, DJWAEZI, IKONI et d’autres n’ont pas de sang dans leurs mains, pas de quelconques crimes sur leurs têtes et sont totalement pour un état de droit. Ils ont la tête haute. Voir les autorités de fait sortir l’artillerie contre les rêveurs d’un état de droit, c’est laisser croire que le pouvoir de factuel se bat pour un état injuste, arbitraire et dictatorial. Monsieur le procureur, votre serment vous invite à vous servir de la justice pour dire le droit. Le contraire serait de la pire des injustices et n’engagerait pas le droit mais votre personne. L’histoire reste un juge sans parti pris et ne se réécrit pas.
    Bien à vous MONSIEUR LE PROC et merci madame la journaliste pour la subtilité de vos questions.

  3. A la lecture des propos du procureur, rapportés par Mme Mariata MOUSSA (Journaliste Alwatan), sur l’affaire MABEDJA, les réactions du monde politique et de la société civile devraient occuper l’ensemble des médias du pays au moins. MABEDJA a sensibilisé, partout où elle est passée, sans provoquer un désordre quelconque. Elle a rassemblée la jeunesse dans la paix à Iconi. Elle voulait organiser une marche pacifique à Moroni, on lui a empêchée. Où est la preuve du désordre à l’ordre publique qui serait une chargée portée contre MABEDJA?

    Puis faits de participation à un groupe criminel organisé! Franchement quel groupe criminel et de surcroit qui serait organisé?

    Enfin, association de malfaiteurs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Tout cela serait le fruit du décryptage d’une vidéo diffusée où MABEDJA aurait déclaré avoir été choqué de la manière dont le scrutin du 24 Mars 2019 a eu lieu et par voix de conséquence estime qu’il n’y a pas eu de vote. Sur ce point, il faudrait être indifférent de la vie politique comorienne pour n’avoir pas observé les mêmes faits, devant annulé le scrutin en question, et dégager le sentiment qu’il n’y a pas eu vote. Dans tous les cas cela ne peut constituer un délit de sale gueule.

    Aussi depuis un an, MABEDJA se préparait pour remédier à la situation avec des plans dont le secret doit être de mise pour de raisons de sécurité et de sensibilité. Où est le problème s’agissant des Comoriens choqués de ce vote où aucun dépouillement n’a eu lieu dans un bureau de vote et en publique, où Azali ait déclaré avoir voté le scrutin sur la volonté divine et où d’aucuns n’avaient le droit de porter une réclamation du fait qu’AZALI était candidat et juge du vote.

    Enfin, MABEDJA est coupable d’avoir des partenaires avec qui elle travaillait pour le succès de la marche pacifique. Ses partenaires l’attendaient pour la réalisation du projet. Où est le mal d’avoir des partenaires au Pays pour MABEDJA. DAWULA YAHAKI,MDZADZE MWENDZA IRUMBI et la jeunesse comorienne ne peuvent militer avec MABEDJA pour ce qui les unissent? Et comment organiser une marche nationale pacifique sans une large sensibilisation et sur le contenu et sur le respect de l’ordre? MABEDJA, par respect au peuple comorien, a voulu faire avec le peuple. Un adage disait: Ce qui est fait sans le peuple, est fait contre le peuple, ainsi MABEDJA ne pouvait imposer une façon de faire méprisant la volonté populaire.

    Pour le reste, je suis choqué de lire que la marche pacifique fut prévue pour uniquement contre la vie chère mais pas de politique. Faisons la différence entre la politique élective et la politique tout cours. La politique élective est là pour confier le pouvoir à des femmes et des hommes qui, à un moment, ont sollicité la confiance du citoyen. Puis la politique, dans son ensemble, est l’art d’organiser la vie de la cité, l’éducation, la santé, le travail, le commerce,……, et j’en passe. Comment, à ce titre, dire que la marche contre la vie chère ne doit pas être un acte politique? Comment croire que l’on ne doit pas se préoccuper de la vie politique, réservant exclusivement l’organisation de notre vie aux propriétaires habituels de la vie politique.
    Vous détenez CHAMOUIN et FAHARANE parce que la peur de les voir éveiller le peuple pour les libertés d’expressions vous effraie. Les MABEDJA de la diaspora comme ceux de MBENI, MKAZI, FUMBUNI, MITSAMIHULI, MUTSAMUDU, WANI, FOMBONI, DJWAEZI, IKONI et d’autres n’ont pas pas de sang dans leurs mains, pas de quelconques crimes sur leurs têtes et sont totalement pour un état de droit. Voir les autorités de faits sortir l’artillerie contre les rêveurs d’un état de droit, c’est laisser croire que le pouvoir de faits se bat pour un état injuste, arbitraire et dictatorial. Monsieur le procureur, votre serment vous invite à vous servir de la justice pour dire le droit. Le contraire serait de l’injustice et n’engagerait pas le droit mais votre personne.

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