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Manuel Valls fait du chantage au régime d’Azali : « On va stopper l’aide au développement »

 

 

Alors que les arrivées clandestines en provenance des Comores se poursuivent à Mayotte, la tension entre Paris et Moroni ne cesse de monter. Le président comorien, qui revendique toujours l’île de Mayotte, refuse catégoriquement d’accueillir les migrants expulsés par la France. Cette position exacerbe les tensions, notamment du côté des autorités françaises, qui voient dans ces flux migratoires un défi sécuritaire majeur.

Manuel Valls, alors ministre, a exprimé une position ferme sur la question. « On renvoyait jusqu’à il y a peu 25.000 immigrés illégaux. Sur ce sujet-là, il faut que nous ayons une politique de détection », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’un renforcement des moyens de surveillance et d’expulsion. Il a également dénoncé la fabrication illégale des kwassas-kwassas, ces embarcations de fortune qui transportent les migrants au péril de leur vie. « Il faut en finir avec ces usines qui fabriquent illégalement les kwassas-kwassas, ces bateaux mettent en danger les personnes, c’est de la traite d’êtres humains », a-t-il martelé.

Mais au-delà des mesures de contrôle aux frontières, l’ancien Premier ministre estime qu’un rapport de force clair doit être instauré avec les Comores. Il n’exclut pas de suspendre l’aide au développement que la France accorde à Moroni via l’Agence française de développement (AFD). « Les Comores bénéficient d’une aide de la France à travers l’Agence française de développement », rappelle-t-il, avant de poser la question : « Faut-il suspendre l’aide de la France aux Comores ? »

Manuel Valls estime qu’il est temps d’adopter une position ferme et rigoureuse vis-à-vis des autorités comoriennes. « Ça ne peut plus continuer », affirme-t-il, suggérant que la pression financière pourrait être un levier stratégique pour contraindre Moroni à coopérer. « Dans un rapport de forces, il y a une palette d’éléments que l’on peut parfaitement utiliser », insiste-t-il.

Cette déclaration marque un tournant dans la gestion de la crise migratoire entre la France et les Comores. Elle met en lumière la volonté de Paris d’utiliser l’aide au développement comme un outil diplomatique, afin de contraindre les autorités comoriennes à accepter les expulsions et à endiguer les départs clandestins.

Said Hassan Oumouri 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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