Les réseaux sociaux sont actuellement le théâtre d’une inquiétante prolifération de faux sondages, émanant tant des partisans du président Azali Assoumani que de ceux de Mouigni Baraka et du Dr Salim. Ces pratiques, loin de refléter l’opinion publique, suscitent des préoccupations sérieuses quant à leur méthodologie douteuse et à l’absence de transparence.
Il est alarmant de constater que même le ministre des finances du président a contribué à cette tendance en diffusant des informations douteuses sur Facebook. La question qui se pose est : pourquoi chercher à tromper l’opinion publique et les organisations internationales ?
Il est important de souligner que les Comores ne disposent d’aucun institut de sondage officiel, laissant ainsi la porte ouverte à des sondages publiés exclusivement par des partisans des candidats. Aucun média sérieux n’a repris ces données, soulignant le manque de crédibilité de ces informations.
L’exemple de France24, avançant un chiffre de 59,77 % d’intentions de vote en faveur du président Azali, sans fondement solide, met en lumière la nécessité d’une prise de conscience collective. Ces pratiques non seulement compromettent la crédibilité des élections à venir le 14 janvier 2024, mais elles risquent également de jeter le discrédit sur l’image internationale des Comores.
Misbah Saïd
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