Malgré ses appels du pied, l’ancien VP Djaffar est exclu de la grâce présidentielle

Malgré ses multiples appels du pied, l’ancien vice-président Djaffar Ahmed Said est exclu de la grâce présidentielle

Exclu de la grâce présidentielle, l’ancien vice-président Djaffar est le mauvais perdant de l’histoire. Djaffar est condamné par contumace avec le député Tocha Djohar. L’ancien vice-président à l’économie Djaffar Ahmed Said n’est pas concerné par les mesures de grâce présidentielle prononcées ce mercredi par le porte parole de la présidence de l’Union. « Ces mesures ne concernent pas ceux qui sont condamnés par contumace », devait préciser Mohamed Issimaila devant la presse.

Une douche froide pour l’ancien collaborateur du chef de l’Etat tombé en disgrâce pour s’être farouchement opposé au mode de gouvernance. En effet depuis plusieurs mois Djaffar Ahmed Said fait des pieds et des mains pour obtenir le pardon de son ancien chef Azali Assoumani. Son but: pouvoir rentrer tranquillement au pays. Des appels du pied que, soulignons le, l’ancien premier vice-président a engagés avant même qu’il ne soit condamné par la Cour de sûreté de l’Etat.

Revanchard, Azali Assoumani a décidé de faire peu de cas de l’appel de détresse de celui qu’il qualifiera de « traître » après la rupture. Quant à son frère l’avocat Bahassane Said Ahmed, il a vu sa peine à perpétuité compressée à 20 ans. Une remise qui est loin de soulager les siens car 20 ans, ce n’est pas d’ici demain. À moins, bien évidemment, d’une liberté conditionnelle qui demeure hypothétique en l’état.