Inauguration de la fourrière de Moroni ce matin en présence du Ministre de l’Interieur et présentation des outils et techniques qui seront utilisés par les agents chargés de l’enlèvement.
L’idée de la fourrière est, selon les concepteurs du projet, de débarrasser la Capitale des nombreux véhicules « oubliés » sur la chaussée et de discipliner les automobilistes qui ont tendance à se garer n’importe comment sans se soucier de gêner ou non la circulation à la fois des voitures et des piétons.
Mais comment le système va-t-il fonctionner et sur quelle base?
La préfecture du centre et la commune de Moroni seront chargées de la gestion administrative et financière. La Gendarmerie Nationale, l’Armée et la Police Municipale s’occuperont du constat des infractions, de l’enlèvement des véhicules gênants et de la sécurité du site.
Les amendes seront fixées en tenant compte du coût de l’enlèvement et du nombre de jours passés à la fourrière.
Un tel projet n’aura de sens que si il est basé sur un texte réglementaire qui définit clairrment les infractions de stationnement en ville, une signalisation et une solution de stationnement proposée aux conducteurs.
Mais est-ce bien le cas? Y’aura-t-il des parkings gratuits ou payants qui vont être mis en service ? La signalisation va-t-elle être faite pour indiquer les zones d’interdiction de stationnement?
Autrement, l’appel lancé aux habitants de la Capitale de collaborer en signalant les véhicules en infraction dans leurs quartiers serait la porte ouverte à des abus pouvant engendrer des conflits.
A signaler, dans la foulée de la création de la fourrière pour les voiture, on a aussi inauguré une fourrière pour les chèvres et autres animaux à quatre pattes circulant librement.
Hayba fm
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