En ma qualité de membre actif de cette Amicale, je tiens à m’adresser à vous en tant qu’instance juridique de ladite Amicale pour attirer votre attention sur les faits grave qui ruinent L’AEESCOS. J’estime que nous avons un devoir très particulier de vous rappeler que votre décision de blâmer Idrache Daoud (le président) n’était pas juste à mon avis au regard de nos textes. Je ne suis pas de ceux qui doutent de vos capacités à dire le droit, mais je dois vous dire que vous avez raté une occasion historique de notre Amicale. Je sais que vous étiez confronté à ceux qu’on peut qualifier de défi de responsabilité, mais il serait mieux d’écarter les sentiments dans vos décisions. J’étais dans une colère noire quand j’ai entendu le président de l’amicale cité dans divers scandales non républicains et immoral.
Devant une Assemblée extraordinaire tenue le 2 avril dernier , vous avez relaté sans mettre des gants et sans langue de bois, les affaires reprochées à notre président, Idrache Daoud ,selon vos propre dire « : Un militaire français d’origine comorien a remis à notre président une somme de 25 000 FCFA dont de sa part à l’amicale, mais que le président a jugé opportun de mettre 5 000f dans sa poche et remettre les 20 000f à l’Amicale mais en précisant que celui le donateur des 20000fc et non le militaire qui a donné l’argent, Comment peut-on qualifier un tel acte ?. En outre, un nigérien a remis 15 000f à notre Président, mais lorsque le trésorier a contacté le président pour savoir ce que le nigérien a donné comme dont à l’amicale, le président lui a rétorqué que le nigérien n’a rien donné à part le frais de transport, sans préciser que c’était 15000fc, et sans les remettre à notre trésorier, comment peut-on qualifier un tel acte ? Et Pour couronner le tout, le président a reçu plusieurs fois de frais de complaisance, est-il besoin de rappeler l’abus de faiblesse dont était victime le chargé de la nouvelle technologie de l’information et de la communication, mais on m’a instruit de ne pas être bavard pour faciliter les lecteurs. Ces affaires citées justifient qu’Idrache Daoud a trahi le serment (Je jure au nom de Dieu le Clément et le très Miséricordieux de remplir fidèlement et honnêtement les devoirs de ma charge et de n’agir que pour l’intérêt général et des textes régissant l’A.E.E.S.CO.S) qu’il prêtait devant le conseil de sage en présence des aeescosiennes et aeescosiens.
Est il besoin de vous rappeler qu’en 2011, un chargé des affaires académique et scolaire a été destitué de ses fonctions à cause d’un vol qu’il aurait commis à un tiers et qui n’avait rien avoir avec l’AEESCOS. En outre, en 2012, un autre chargé des affaires académique et scolaire a été demi de ces fonctions suite à une corruption constatée, cela dit que ces décisions ont été prises par ceux qui vous ont précédés dans cette organe, mais avez-vous oubliez qu’il y a 6 mois de cela, vous avez exclus Bacar Oumar (ancien chargé de la religion de l’amicale), de l’amicale durant un an motif qu’il aurait décliné une convocation de votre part suite à une plainte pour dénonciation calamiteuse. Certains vous ont reprochés devant la première Assemblée Générale, de n’avoir pas respecté la proportionnalité des crimes et des peines, et le président du conseil de répondre avec fermeté que désormais, la tolérance sera au degré zéro. Les membres de l’amicale ne sont ils pas tous égaux au regard des statuts et règlement qui nous gouvernent ? Je ne suis pas de ceux qui vous qualifient de manque d’élégance à l’égard de vos décisions, par contre, je vous demande d’être courageux…et ne pas vous laissez manipuler par les passions.
Je pense que l’amour de notre frère (Idrache Daoud) en vers l’Amicale n’est pas à démontrer, mais corriger et punir ce que je qualifie de détournement de trop, serait utile pour le bien être de son propre avenir, de l’avenir de l’amicale et celui de notre pays qui n’attends que nous. Au moment où notre pays rivalise avec détournement, corruption et scandale financier, la jeunesse comorienne doit rompre avec la stratégie de silence radio qui est l’ennemi premier de notre pays, surtout rompre avec l’impunité qui est devenu monnaie courante. Je ne peux cacher mon indignation lorsque j’ai entendu des comoriens de Dakar défendre ce que la morale à interdit. «Pain mal acquis remplit la bouche de gravier» est la seule phrase de la morale que j’ai retenue à l’école élémentaire, malheureusement l’éducation civique disparaisse dans nos écoles. Grande fut ma surprise lorsque j’ai entendu des griots interprété cet évènement autrement, je le disais que le meilleur service qu’on devait rendre à notre cher pays est de condamner ce que les comoriens qualifient de voleur de la République… j’éviterais de trop taper, car la longue pratique nous a enseigné qu’il ne faut jamais taper sur un cadavre, mais une façon d’interpeller au conseil sur l’urgence de moraliser notre cher AEESCOS. Oui, nous devons moralisée notre Amicale, car ce n’est pas la première fois qu’on assiste à un tel scénario, cette fois ci ce sont nos institutions qui sont entachées. Nos élus à quelque échelon de responsabilité doivent au préalable faire l’objet d’une « enquête de moralité ».
Les juristes disent souvent que « DURA LEX, SED LEX », la loi est dure mais c’est la loi, vous êtes mieux placer pour le savoir, la justice n’à point de sentiments.
Qu’ils trouvent ici ma très grande considération à cette instance, je vous remercie d’avoir accepté de travailler au service de notre chère amicale.
Ali Soilihi Ahmed, étudiant comorien au Sénégal.
(Lettre recueilli par Med Youssouf/correspondant Comores-infos Sénégal)
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