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L’État français offre la possibilité de quitter Mayotte gratuitement à bord du Maria Galanta

 

Mayotte, dévastée par le passage du cyclone Chido, est plongée dans une crise humanitaire majeure. Des maisons détruites, un manque d’eau potable, de nourriture et d’électricité, ainsi que des hôpitaux surchargés : l’île est confrontée à une situation d’urgence sans précédent. Dans ce contexte, l’État français a mis en place une mesure exceptionnelle pour permettre à toute personne souhaitant quitter l’île de le faire gratuitement, sans condition financière ou administrative.

Grâce à la réquisition des bateaux de la SGTM, une liaison maritime est rétablie entre Mayotte et Anjouan, dans l’Union des Comores. Dès le 25 décembre, le navire Maria Galanta assurera ces départs, avec un premier voyage prévu à 9 heures depuis le quai Ballou de la gare maritime internationale. Chaque passager est autorisé à emporter un seul bagage. Cette solution offre une alternative sécurisée aux traversées clandestines en kwassa-kwassa, qui exposent les migrants à de graves dangers.

Cette initiative vise à désengorger Mayotte, où les infrastructures sont gravement endommagées et les ressources essentielles limitées. En facilitant le départ des ressortissants comoriens et de toute autre personne souhaitant quitter l’île, l’État espère réduire la pression sur les services publics et accélérer la reconstruction. De nombreuses familles comoriennes pourront ainsi retrouver leurs proches en sécurité, tandis que certains Mahorais chercheront refuge temporaire dans les îles voisines en attendant que la situation se stabilise.

Cette mesure est une réponse humanitaire essentielle face aux difficultés que traverse Mayotte. En offrant une alternative gratuite et légale, elle permet de protéger les populations vulnérables tout en posant les bases d’un retour progressif à la normale. La liaison maritime représente une lueur d’espoir pour ceux qui, touchés par la catastrophe, aspirent à reconstruire leur vie ailleurs.

ANTUF Chaharane 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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