
À l’occasion de la 19ᵉ édition de la fête des sciences, ouverte le 23 avril dernier au groupe scolaire Foundi Abdoulhamid (GSFA), l’accent a été mis sur un enjeu majeur : la promotion des femmes dans le domaine scientifique. Sous le thème « Sciences et Elles », les événements se sont clôturés le 26 avril par une cérémonie marquée par un plaidoyer énergique du ministre de l’Éducation nationale, Bacar Mvoulana.
« Les sciences n’ont pas de genre. Mais elles gagnent en richesse et se conjuguent au féminin », a-t-il lancé sous des applaudissements nourris. Dans un discours à la fois inclusif et inspirant, il a rappelé que les sciences ne sont pas réservées aux porteurs de blouses blanches, mais à tous ceux qui aspirent à changer le monde. S’adressant aux élèves, M. Mvoulana a encouragé l’audace intellectuelle : « Il faut rêver grand ! Posez des questions, n’ayez pas peur ! »
La volonté d’ouvrir les sciences à tous les esprits s’est également traduite par un dialogue entre sciences et lettres. Face à certaines critiques, Mme Masséande Chami-Allaoui, directrice du GSFA, a défendu la complémentarité entre littérature et sciences : « Dans la littérature, la science est inclue », a-t-elle affirmé, soulignant l’interdépendance entre l’homme et la machine, notamment à travers l’intelligence artificielle.
Présent à la cérémonie, Amir Aboubacar, maître de conférences à l’Université de Lille et président de l’association UONI, a salué l’initiative, rappelant que les femmes réussissent mieux que les hommes à l’école. Une réalité qui conforte la nécessité de rendre les sciences plus accessibles et plus attractives pour toutes.
IBM
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