Le 17 janvier 2024 restera gravé dans les mémoires comme une journée de profonde agitation aux Comores. Des manifestations violentes ont éclaté suite à l’annonce des résultats provisoires de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), proclamant la victoire du président Azali Assoumani avec 62% des voix.
La journée a été marquée par des actes de rébellion sans précédent. Parmi les incidents les plus notables, on compte l’attaque par incendie du ministère de l’Aménagement et de l’Équipement. La violence ne s’est pas limitée aux bâtiments officiels : des résidences privées de hauts dirigeants du gouvernement, dont celle du Premier Ministre Bianrifi, ont également été ciblées.
En fin de journée, une nouvelle alarmante s’est répandue : la maison de Sitti Farouata, gouverneur de l’île de Ngazidja, a elle aussi été la proie des flammes. Ces événements témoignent d’un climat de contestation extrême, révélant la profondeur des tensions et du mécontentement au sein de la population.
Saïd Hassan Oumouri
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