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Les procès sur 4 affaires criminelles s’ouvrent ce lundi

Le procureur général a annoncé le samedi dernier que la session de la cour d’assises débutera ce lundi 5 octobre pour prendre fin le 07 octobre prochain dans le but de traduire en justice les auteurs de crimes de sang. Et la justice va se pencher sur 4 dossiers criminels dont celui de Muwo Wa Mboi, qui a assassiné sa femme enceinte.

Devant la presse le samedi 3 octobre, le procureur général a annoncé l’ouverture de la session de la cour d’assises à partir de ce lundi 05 jusqu’au 07octobre. Durant ces trois jours, la justice va se pencher sur 4 dossiers criminels dont celui de Chamsoudine Mmadi alias Muwo Wa Mboi accusé d’avoir assassiné sa femme enceinte en juin 2019, d’une affaire d’assassinat et de complicité (jeune homme brûlé à Panda) et d’une affaire d’homicide involontaire. « La cour d’assises est réservée pour les crimes prémédités et actes graves. Les peines peuvent aller au-delà des 40 ans d’emprisonnement voire même la peine capitale. Donc à partir du lundi, la cour va siéger sur les cas des personnes accusées de meurtre, d’assassinat ou bien d’homicide volontaire ou involontaire », annonce Soilihi Djae, le procureur.

Le procureur général a profité de cette occasion pour revenir sur la question de la surpopulation carcérale. D’après lui, un plan stratégique sera mis en place pour tenter de désengorger les lieux. « Le monde fait face à un phénomène pandémique et les Comores ne font pas exception. Deux manières sont envisageables pour essayer de désengorger les prisons. Soit la mise en place d’un juge d’application des peines ou l’aménagement des peines. Et là, nous sommes en réflexion pour trouver une solution le plus rapidement possible », fait-il savoir. Concernant les problèmes d’eau dans ces lieux de détention, le parquetier annonce qu’un bidon-citerne sera installé à la maison d’arrêt dans les prochains jours. Pour rappel, la maison d’arrêt de Moroni compte plus de 200 occupants.

Andjouza Abouheir / LGDC

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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