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Des passeurs Comoriens utilisent l’archipel comme route clandestine vers Mayotte pour des migrants venant du continent.

 

Dans l’espoir d’atteindre Mayotte, département français de l’océan Indien, des migrants originaires des pays de l’Afrique de l’Ouest se retrouvent bloqués à Bangwa-Kuni, sur l’île de Ngazidja, dans l’archipel des Comores. Nourina Abdoul-Djabar, pour le journal local, nous livre le récit poignant de ces hommes, femmes et enfants qui, trahis par leur passeur, sont contraints de vivre dans une maison inachevée, leur rêve européen suspendu face à la mer.

Les migrants, dont les parcours sont aussi divers que leurs origines, partagent un objectif commun : Mayotte. Certains, parlant français, d’autres s’exprimant par le biais d’applications de traduction, témoignent d’une traversée dangereuse et d’un avenir incertain. Parmi eux, Harks, une Burundaise interrogé par les journalistes d’Alwatwan , raconte comment, avec ses deux enfants, elle a été abandonnée sur cette île par un passeur comorien.

La présence de ces migrants dans cette région sans centre d’accueil adapté pose question et révèle les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Leur situation est d’autant plus précaire qu’ils sont parfois confrontés à la réticence locale, comme en témoigne l’intervention d’un Comorien se présentant comme leur « responsable », venant mettre fin à l’échange avec les journalistes.

 

Saïd Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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