En gros, ils en ont le ras-le-bol. Et ils viennent de vomir le trop-plein de leur cœur par la voix de leur « porte-parole » Idjabou Bakari, suite à l’arrestation du numéro 2 de HaybaFM, Tahamida Mze poursuivie pour « vol, recel et diffusion d’information confidentielle ».
« Avant un hypothétique et incertain « États généraux de la presse » un atelier, une rencontre force de l’ordre, justice et presse est nécessaire.
La directrice adjointe de Hayba FM se trouve actuellement dans les locaux de la police judiciaire pour avoir diffusé le chronogramme non signé des élections.
Encore une fois, les forces de l’ordre veulent connaître la source. Or la protection des sources est inviolable.
Informer est-il devenu un délit ? », devait dégainer Mr Bakari. L’arrestation de Mme Tahamida intervient à moins de deux semaines de celle du journaliste d’Al-fajr qui avait passé la nuit à la gendarmerie avant d’être présenté devant le procureur. Les journalistes sont de plus en plus nombreux à adhérer à l’idée du boycott des fameuses « Assises ». Une claque pour le coordinateur de la communication de la présidence Ahmed Ali Amir qui mise sur cet événement pour en faire son fait d’arme (son seul unique, peut-être) après l’indignation collective à la suite de sa nomination.
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