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Les étudiants comoriens exhibent leurs traditions au Senegal

Les étudiants comoriens exhibent leurs traditions

L’association des étudiants, élèves et stagiaires comoriens au Sénégal (AEESCOS), a célébré la journée culturelle sous le thème « la culture comorienne comme outil de développement et de cohésion social ». C’était le 7 mars 2013, au Lycée Maurice de Lafosse de Dakar. La manifestation culturelle vise à encourager les échanges entre les jeunes, promouvoir la culture comorienne, dans la diversité de ses valeurs et traditions et de montrer la richesse du patrimoine comorienne. Dans cette perspective, le vice présidente de cette association estudiantine « souhaite la bienvenue au vice président comorien, M.Mohamed Ali SOILIHI Alias MAMADOU chargé du Ministère des Finances, de l’Economie, du Budget de l’Investissement et du Commerce Extérieur chargé des privatisations sur le terre sénégalais ». La communauté des étudiants comoriens au Sénégal a fait connaitre et découvrir la culture des archipels des Comores auprès des différentes communautés, tel que la communauté congolaise, gabonaise et tant d’autres.  « La culture est celle, qui reste en l’homme, lorsqu’il a tout oublié ».

Les danses traditionnelles ont rimé la manifestation

Pour faire découvrir aux différentes communautés présentes à la culture comorienne, les étudiants ont présenté des danses traditionnelles masculines et féminines, telles que le « CHIGOMA », le « BIYAYA », présenté par 9 garçons, « le WADAHA »  un spectacle présenté par des filles comoriennes. S’agissant du « MGODRO », cette prestation exhibée par 9 filles. Après celles-là, une présentation appelée « SHIGOMA  SHAMASSIWA » dansée par des hommes a été offert au public. Pour mettre fin aux prestations traditionnelle, le twarab a rythmé la soirée culturelle comorienne.

Le twarab appelé ainsi aux Comores, et appelé taarab à Zanzibar est un concours de chant. Ce terme provient de la racine arabe طرب signifiant joie par la musique. Tandis que des musiciens jouent des thèmes improvisés sur des airs connus, les chanteurs improvisent des paroles, le plus souvent ironiques et pleines d’esprit, prétexte à toutes les moqueries, mais aussi, à transmettre divers messages codés aux oreilles qui savent entendre. Les performances viennent autant du chanteur que du musicien. Alors qu’aujourd’hui, à Zanzibar, les taarabs n’ont rien perdu de leur esprit caustique d’antan, aux Comores, les twarabs sont le plus souvent organisés dans les mariages et comportent des paroles écrites pour la circonstance. Les femmes y sont également admises et peuvent chanter.

Prestations des mariages comoriens

L’union des Comores est composée de 4 îles, à savoir, Grandes Comores, Ndzouani, Maoré et Mohéli. Chaque île a présenté la façon dont elle présente le grand mariage. Ngazidja (Grandes Comores), le mari s’habille en « Djouba », l’un des habits traditionnels comoriens et la mariée en « Saharé na Soumbayiya ». Le mariage se fait le dimanche matin. Ndzouani, le mari se vêtit en « Djoho » et la mariée met des fleurs embellissant dans ses cheveux, alors que ce dernier s’habille en « Salouva ». Ils dansent des chansons traditionnelles. La mariée est toujours accompagnée par ses amies. A Mohéli, la dame s’habille en « Salouva », accompagnée avec la famille de la mariée. Le mari s’habille en « Boushti ». L’union se fait le vendredi.

Cet événement grandiose avait pour but d’éveiller le public sur la réalité traditionnelle et historique des îles aux parfums, les Comores.

Dais Correspondant Comores-infos au Senegal

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