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L’effet domino de l’article 12-3, tous les juristes se sont mis…

Tous les juristes se sont mis à interpréter l’article 12-3 qu’Azali a fait usage pour le déménagement de la constitution à la cours suprême.
Malgré le refus des membres de la cours constitutionnelle qui croient dur comme du fer que le président s’est trompé de constitution car celle dont ils sont les gardiens, il la viole à leurs yeux par une mauvaise interprétation de l’article 12-3, le président fait comme si sa décision n’est en aucun moment susceptible de contestation . C’est ainsi que beaucoup de questions restent jusqu’alors sans réponses.
Qu’adviendra-t-il si cette cous constitutionnelle déclare Azali inapte à assumer ses fonction pour avoir violé à plusieurs reprises la constitution ?

Nous avons beaucoup aimé entendre nos éminents juristes dire que le président était dans son bon droit .Par contre, personnellement, je sais pas quel idiotie doit me frapper pour comprendre que la cours n’est pas opérationnel : dire que Azalil a prêté serment de veiller au respect de la constitution c’est à se demander devant qui si ce n’est pas les gardiens de celle-ci ?cela signifie qu’elle était opérationnelle et que ses membres devront rester en place jusqu’à la désignation des nouveaux juges . Au-delà à en déduire que des membres n’est pas nommé, il suffit de surfer sur la constitution pour se rendre compte que la responsabilité du bon fonctionnement des institutions incombe au président comme il aime le dire. Peut-il s’en exonérer quand bon lui semble ? Etait-il incapable de dire aux vice-présidents et gouverneurs issus de son propre parti de nommer les leurs ?ainsi comme je vous l’avais dit dans mon précèdent article, c’est un acte intentionnel du président et non une situation exceptionnelle .d’où la mesure exceptionnelle perd toute sa valeur.

La vague de cette idiotie est porté à la place publique lorsque les juges de la cours constitutionnelle refusent de rendre leurs tabliers, jugeant la décision du président anti constitutionnelle. Là encore il y a de quoi nous demander si le président doit se conformer à l’avis de ses propres juristes ou doit-il rendre compte aux gardiens de la constitution, peu importe le nombre .Entre la décision de la cours constitutionnelle et la parole d’Azali qui est susceptible de recours et qui ne l’est pas ?est ce qu’une décision de la cours constitutionnelle est un simple avis que le président peut ou ne pas le respecter ?

Le problème n’aurait pas se poser s’il y a une juridiction en dessus du leur pour que les membres de la cours constitutionnelle met en cause et éventuellement en sursis d’exécution la décision du chef de l’état de les limoger. Mais puisque les décisions de la cours dont ils sont membres sont irrévocables j’aimerais savoir qui devait valider ou infirmer leurs refus de rendre leurs tabliers ?

Par Cap Partie

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