L’école de Mahad, située aux Comores, a longtemps été reconnue comme l’une des plus grandes écoles d’éducation religieuse et laïque du pays. Fondée dans les années 90, elle bénéficiait d’une excellente réputation, mais récemment, des allégations graves ont commencé à ternir son image.
Le Témoignage troublant
Un individu ayant connaissance de la situation interne de l’école a fait des révélations inquiétantes. Selon ce témoin, la gestion de l’école est désormais entre les mains d’un certain Moudafir, originaire de la ville d’Itsandra aux Comores. Ce coordinateur, responsable de toutes les écoles du Mahad, a pris des décisions qui font controverse.
Le Financement en question
Selon le témoin, les parents d’élèves ont augmenté les frais d’inscription pour financer la construction de nouvelles classes. Cependant, Moudafir aurait arrêté les travaux initiaux et recruté d’autres personnes, payées avec le budget de l’école. Ce changement de direction est survenu alors que 1000 élèves avaient cotisé 500 francs KMF chacun pour des cartes scolaires, qui n’ont jamais été délivrées.
Des décisions contestées
Le coordinateur est également accusé d’avoir détourné des matériaux et des fonds de l’école. Il aurait utilisé des tôles destinées à la construction de classes pour bâtir une maison personnelle, et vendu le surplus. Il est également accusé d’avoir détruit un mur de l’établissement pour ériger des logements destinés à la location.
Le déclin de L’école
Depuis ces événements, l’école, qui était auparavant financée par l’Arabie Saoudite et la Ligue Islamique, traverse une période difficile. Selon le nouveau directeur, l’Arabie Saoudite aurait cessé son financement, l’obligeant ainsi à trouver des sources de revenus alternatives, comme la création de boutiques.
L’Intervention du Ministère
Face à cette situation alarmante, le Ministère de l’Éducation des Comores a promis d’envoyer des inspecteurs pour évaluer la gestion de l’école.
La Confiance érodée
Ce scandale éclabousse non seulement l’école de Mahad, mais aussi, plus largement, la réputation des religieux aux Comores, qui étaient autrefois très respectés. Beaucoup de parents d’élèves envisagent maintenant de retirer leurs enfants de cette institution si le coordinateur actuel reste en poste.
Il est important de noter que ces allégations sont basées sur le témoignage d’une seule personne. Une enquête plus approfondie est nécessaire pour établir les faits et permettre à toutes les parties concernées de s’exprimer.*
**Note de la rédaction**: Nos propos ne sont pas catégoriques. Cette histoire doit être vérifiée et d’autres personnes doivent être entendues pour enfin avoir le mot de la fin de cette histoire.
ANTUF Chaharane
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