Le ministère de l’éducation nationale serait tombé dans une crise interne ces derniers semaines à tel point que les agents du ministère seraient tous à l’arrêt depuis la semaine dernière. Rien ne fonctionne.
En effet, avant de prendre part à la 41ème conférence internationale de l’UNESCO à Paris, le ministre de l’éducation nationale Salim Djaafar Allaoui alias Sarkozy aurait notifié la suspension du directeur de l’enseignement supérieur et un intérimaire aurait été nommé par le ministre. Mais, le directeur aurait refusé de partir de son bureau.
Qu’est-ce qu’il aurait fait ?
Ali Mohamed Ali est le directeur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il est par ailleurs le responsable des bourses des étudiants comoriens. Depuis sa nomination au ministère , les bourses auraient été distribuées à des étudiants qui n’auraient pas les critères nécessaires souhaités par les pays qui envoyaient ces bourses. En plus, il les géraient à lui tout seul avec certaines personnes du ministère des affaires étrangères. Dernièrement, il aurait collaboré avec une agence de voyage afin d’arnaquer les étudiants bénéficiaires des bourses au royaume du Maroc.Un billet de voyage à moins de 700 € et maintenant à 1300 €. De la pire arnaque.
En fin, ce super, intouchable directeur aurait fait un voyage au Maroc. Il ramenait les dossiers des étudiants boursiers sans que le ministre de l’éducation le sache.
Malgré tout ça, on a appris aussi que le directeur aurait été interdit par l’actuel SGG et le conseiller privé d’Azali de ne pas céder à quitter son poste. « C’est un décret présidentiel mais pas une note ministérielle » auraient-ils lâché. Cela montre un peu plus le soutien absolu qu’il a du président et de son gouvernement de faire ce qu’il veut en vendant les bourses et en doublant les tarifs des billets vers le Maroc.
Suite à ce refus de quitter son poste, on a appris que le ministre de l’éducation nationale aurait rencontré le président à Paris pour lui parler de la situation qui s’impose au ministère et il aurait sollicité de choisir entre lui et le directeur. On sait très bien que le président n’aime pas être défié. Donc, Le président va t-il céder à la demande de son ministre? Le ministre de l’éducation nationale laverait-il son honneur en démissionnant si le président maintenait le directeur à son poste?
À titre de rappel, Ali Mohamed Ali est directeur de l’enseignement supérieur depuis l’arrivée de ce regime au pouvoir. Il est l’un des personnes les plus proches de l’ancien SGG et il est aussi un des leader du parti Crc.
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