Dans une décision qui soulève des questions sérieuses sur l’intégrité du processus électoral, la Cour suprême de l’Union des Comores a déclaré le président Azali Assoumani définitivement réélu avec 57,02%, malgré des contestations sérieuses émanant de l’opposition.
Le revirement surprenant des chiffres de participation, passant de 16% à 56,44%, a été qualifié de « vrai tour de magie » par des observateurs. Cette soudaine augmentation jette une ombre sur la crédibilité des résultats, d’autant plus que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait initialement annoncé Azali Assoumani élu avec 62,97%.
Le rejet des recours des candidats de l’opposition par la Cour suprême suscite des inquiétudes quant à l’équité du processus judiciaire dans cette affaire. Les Comoriens se questionnent sur la transparence de cette décision, remettant en cause l’indépendance de la Cour suprême dans un contexte politique déjà tendu.
Les résultats officiels pour les gouverneurs des îles et le président de l’Union semblent également susciter des interrogations. Des scores de 50% et 51,06% pour les candidats de l’AMP dans différentes îles soulèvent des suspicions quant à la diversité des choix du peuple comorien.
IBM
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