Il y a un an, la Confédération Africaine de Football (CAF) lançait un ultimatum à la Fédération de Football des Comores (FFC), parmi d’autres, pour mettre à niveau le stade Malouzini afin de répondre aux standards internationaux requis pour l’accueil de matchs de compétitions globales. Avec l’approche de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, la pression monte alors que la CAF se prépare à actualiser sa liste de stades homologués, laissant planer le spectre d’une disqualification pour plusieurs pays, dont potentiellement les Comores.
Lors d’une vaste mission d’inspection, il s’est avéré que plus de 22 pays sur les 54 membres de la CAF ne disposent pas d’installations conformes aux normes internationales. Des critères rigoureux, incluant l’installation d’un nouveau gazon naturel, la modernisation des tribunes de presse, et le remplacement des sièges, ont été imposés.
À ce jour, certains pays comme le Bénin et les Seychelles ont déjà été informés du retrait de leurs stades de la liste des enceintes autorisées à accueillir des rencontres internationales. La situation du stade Malouzini, géré par la FFC depuis septembre dernier, est particulièrement préoccupante. Malgré un délai d’un an accordé pour se conformer aux exigences, le stade n’a pas encore été mis aux normes, ce qui laisse peu d’espoir quant à son maintien sur la liste des stades approuvés par la CAF.
Cette éventualité mettrait en difficulté les Coelacanthes qui seraient contraints de disputer leurs matchs loin de leurs supporters, avec Madagascar comme possible hôte pour les rencontres contre les équipes des Comores et du Mali.
Par ailleurs, le stade Barea Mahamasina à Madagascar, déjà exclu de la liste avant les éliminatoires de la Coupe du Monde, reste lui aussi dans l’incertitude. Malgré une inspection approfondie par Josua Andries Hoebeb, émissaire de la CAF, et des efforts de mise à niveau, des recommandations importantes restent à satisfaire.
Alors que la publication de la liste actualisée des stades homologués par la CAF est imminente, l’avenir de plusieurs enceintes, et par extension celui des équipes qu’elles accueillent, demeure incertain. Les autorités malgaches restent néanmoins confiantes quant à la conformité du stade Barea Mahamasina avant la date butoir de juin, témoignant de l’esprit de résilience et d’optimisme qui anime le monde du football africain face à ces défis.
ANTUF Chaharane
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