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Le sous-préfet de Mayotte dénonce les mensonges des autorités comoriennes sur les départs volontaires. 

 

Hier soir, le 19 mai, vers 18h30, le bateau Maria Galanta, responsable du transport de passagers entre Mayotte et Anjouan, est arrivé au port de Mutsamudu, débarquant environ soixante expulsés.

Du côté de Mayotte, le centre de rétention se prépare à une montée des expulsions de sans-papiers, rendue possible par la reprise de la liaison maritime. Le commandant de police Dominique Bezzina, responsable du centre de rétention administrative (CRA) de Pamandzi, a souligné que chaque jour, environ une centaine de personnes sont débarquées au CRA avant d’être renvoyées du territoire français.

Le sous-préfet chargé de la lutte contre l’immigration clandestine, Frédéric Sautron, a confirmé que certaines personnes étaient interceptées en mer lors de tentatives de rallier Mayotte à bord de kwassas kwassas.

Les expulsions vers Anjouan avaient été suspendues pendant plus de trois semaines en raison de la suspension de la liaison entre Mayotte et les Comores, en opposition à l’opération Wuambushu visant à déloger les sans-papiers des bidonvilles mahorais. La reprise des rotations permet désormais une relance progressive des reconduites de Comoriens dans l’archipel.

Cependant, le sous-préfet Sautron a révélé que les 48 personnes éloignées vendredi n’avaient pas donné leur consentement. Cette déclaration contredit les affirmations du gouvernement comorien, qui prétend n’accepter que les retours volontaires. Cette situation remet en question la sincérité des engagements pris par les autorités comoriennes et soulève des inquiétudes quant au traitement réservé aux expulsés.

Saïd hassane Oumouri .

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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