
L’accession des Comores à l’indépendance des Comores le 6 juillet 1975 ne fut pas un long fleuve tranquille. Néanmoins, elle fut nécessaire et cruciale. On peut toujours critiquer et dire qu’elle n’était pas préparée suffisamment. Ce fut cependant un acte nécessaire pour recouvrer notre souveraineté.
Notre pauvreté de départ n’est nullement une fatalité. Bien des actions ont été menées par les différentes autorités nationales en dépit des déstabilisation externes et internes. Il reste beaucoup à faire pour assurer un décollage économique digne de ce nom.
Nos aînés ont fait ce qu’ils pouvaient compte tenu des circonstances et des contraintes de l’époque.
Notre génération à un devoir de mieux faire notamment pour réduire la pauvreté, le chômage des jeunes et des moins jeunes ainsi que pour sortir de la culture de l’assistanat. Bref, nous devrons acquérir une pleine souveraineté permettant d’améliorer le quotidien de la population que ce soit au niveau sanitaire, alimentaire et sécuritaire.
A nous de prendre le relais du développement économique et social et d’offrir un pays avenir à notre jeunesse qui souffre et qui mérite non un soutien de façade mais plutôt des Actions fortes, un accompagnement digne et une insertion professionnelle crédible.
Cela passe par des réformes intelligentes, concertées et efficaces à commencer par la lutte contre les injustices, contre la corruption et contre le gaspillage de nos ressources financières, naturelles, humaines et patrimoniales.
La transformation économique et productive ainsi que l’adaptation du système éducatif restent la clé d’un changement prometteur. La hausse de la productivité nationale, l’exemplarité des dirigeants publics et une gouvernance publique active, rigoureuse et transformatrice constituent des socles d’objectifs à atteindre parallèlement à l’amélioration du quotidien de la population.
Ensemble, relevons le défi du changement vers un bien-être collectif en tirant les leçons du passé afin d’en faire une force transformatrice pour la réussite collective.
Personne ne peut être oublié. Et nous avons le devoir de nous rassembler y compris ai niveau des citoyens expatriés pour travailler ensemble. C’est ensemble que nous pouvons réussir . Cela commence par un débat démocratique exigeant et constructif.
Il appartient à chacun d’agir à son niveau de responsabilité publique pu privée pour porter le changement en nous.
Darchari Mikidache
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