Le premier rassemblement du mouvement Mabedja est un succès. La jeunesse s’est rendue massivement à Iconi pour manifester pacifiquement contre le régime d’Azali. Les manifestants ont scandé « Azali nalawe… ».
Un succès sur le terrain et sur internet où plus de 4000 personnes ont répondu présents.
Le mouvement de la jeunesse, aux Comores, est né depuis longtemps. A la première occupation étrangère du pays. Il a pris forme depuis les investissements pour l’indépendance, en dents de scie depuis le milieu des années 70 pour passer un témoin décisif à MABEDJA. Depuis Mars 2019, le peuple s’est approprié le temps faisant cadeau de la montre aux politiciens. La peur a tourné le dos à la jeunesse. Le rassemblement de la place BISHIONI est le début d’une révolution porteuse de lumière. Il reste aux lycéens(es) et étudiants(es) de réaliser qu’il s’agit de bouger pour l’avenir du pays et donc de leur future. Un état de droit n’est pas un slogan politicien mais un idéal pour une nation viable. Un pays où l’égalité devant la loi reste un sanctuaire, où le respect du choix de vote est respecté, où le peuple est maître du pouvoir législatif et les représentants de la nation garants du respect de la volonté citoyenne. Le moment est venu pour les étudiants et lycéens de se joindre au mouvement de libération des intelligences nationales et contribuer à éveiller les consciences. La marche pacifique aura lieu bientôt. A la place des autorités en place, je me mettrais à la disposition de la jeunesse pour une réunion à l’ordre de jour partagé, franc et constructif. Une occasion de manifester une volonté de rester attentif aux doléances des citoyens. A l’issu d’un tel échange, l’apaisement peut naître. Il naîtrait sous des annonces et des actes forts et sincères. Cependant, je craints que le régime ne se laisse happer par l’orgueil et le mépris. Dans ce malheureux cas, les forces de désordre occuperaient l’espace avec les dégâts qui leurs sont familières. La répression et ou le sang. Ce qui annoncerait, inévitablement, la fin de la gouvernance par la force. La fin du pouvoir. Ou laisser le peuple jouir des libertés fondamentales avec le risque de voir tout Moroni, le jour J, noire de monde entrainant; de facto, tout le pays à siffler la fin de la récréation de l’autoritarisme. Dans tous les cas de figure, le pays est en mouvement pour anoblir la vie humaine. ou on l’accompagne ou on s’y perdra à jamais. Il n’est donc pas trop tard pour Azali et les siens de limiter les conséquences d’un pouvoir ivre. Nous n’avons plus peur. Azali a une maison et le peuple le pays. Le citoyen est et doit demeurer le chef des horloges de la nation. Le président un délégué du peuple. Soyons nombreux (ses) forts (es) pour la prochaine plus grande manifestation MABEDJA. Ce jour là, disons: INDIGNES(EES) = INSOUMIS(ES), N’AYONS PAS PEUR!!!