Quand bien même aucun citoyen ne soit interdit d’avoir une opinion quelconque, il y a des niveaux de responsabilité dans la fonction publique qui sont soumis au devoir de réserve. Mais le préfet du centre n’en a cure. Il s’affiche, voire s’affirme dans le meeting de la mouvance présidentielle à Moroni vendredi passé. Il n’est pas à son baptême du feu dans cet exercice puisqu’il s’est déjà distingué dans beaucoup d’autres meetings, mettant ainsi en jeu sa fonction qui en aucun cas ne doit être l’instrument d’une propagande. Mais on est aux Comores. Pays où les fonctionnaires font fi du code électoral en utilisant les biens de l’État au vu et au su de la police électorale qu’est la Ceni.
Source: La Gazette des Comores de ce lundi 20 janvier
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