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Le préfet de Mayotte pris au piège de violences lors d’un futari destiné à la réconciliation

 

Selon Mayotte première le préfet de l’île s’est retrouvé dans une situation dangereuse lors d’un événement de coupure du jeûne à Mayotte. Dans un effort de célébration de la paix entre les villages de Mirereni et Combani, un futari organisé samedi dernier a pris une tournure inattendue malgré la présence notable du Préfet de Mayotte, François Xavier Bieuville. Conçu pour symboliser l’harmonie retrouvée après des semaines de tranquillité, cet événement, orchestré par le maire de Tsingoni, Issilamou Hamada, a vu des moments de convivialité se muer en scènes de violence.

Le futari, un repas traditionnel rompant le jeûne du Ramadan, était censé marquer un temps de réconciliation et de partage. Le préfet Bieuville, accompagné de son épouse, avait même pris la parole pour rappeler l’importance de la réflexion et de la solidarité au sein de la communauté. « Pensez avec la tête et avec le cœur », avait-il souligné, mettant en avant le soutien de l’État pour accompagner le développement de Mayotte dans l’esprit de la République.

Cependant, l’événement a dégénéré suite à des affrontements imprévus, poussant les forces de l’ordre à intervenir rapidement pour sécuriser les participants, y compris le préfet et son épouse. Tous ont été mis à l’abri par la gendarmerie à la MJC de Combani, soulignant la rapidité et l’efficacité des réponses sécuritaires dans des situations d’urgence.

Cette issue regrettable met en lumière les défis persistants en matière de cohésion sociale à Mayotte, malgré les efforts des autorités locales et nationales pour promouvoir la paix et le vivre-ensemble. Elle rappelle l’importance cruciale de poursuivre le dialogue, la réconciliation et la construction d’un avenir commun pour tous les Mahorais.

L’initiative du maire Hamada et la présence du préfet Bieuville témoignent de la volonté de dépasser les clivages et de renforcer les liens au sein de la communauté. Toutefois, cet incident met en exergue la nécessité d’une vigilance et d’un engagement continus de toutes les parties prenantes pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les habitants de Mayotte.

Saïd Hassan Oumouri

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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