Dans un acte inédit, le régime militaire au Niger a annulé plusieurs contrats de collaboration militaire avec la France. Cette décision, prise la semaine dernière, marque un changement significatif dans les relations bilatérales entre les deux nations.
En réponse à cette action, la France a une fois de plus demandé « le rétablissement des institutions démocratiques au Niger », qui sont les seules « autorités nigériennes légitimes » reconnues par la France.
« La France souligne que le cadre légal de sa coopération avec le Niger en matière de défense est basé sur des accords qui ont été conclus avec les autorités nigériennes légitimes », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué publié vendredi.
À l’instar du Mali et du Burkina Faso, deux pays voisins qui ont été le théâtre de coups d’État au cours des deux dernières années, le coup d’État mené par l’armée nigérienne pour destituer le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum est survenu dans un contexte de ressentiment envers la France. L’ancienne puissance coloniale est accusée par certains résidents locaux de s’immiscer dans les affaires internes du pays.
Saïd Hassan Oumouri
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