
Le président de la cour d’appel de Moroni n’arrête pas de surprendre. Après avoir libéré le violeur de la fillette de 11 ans en échange de la somme de un million cinq cent francs comorien ( 3000 € ), il refait surface avec d’autres affaires mais cette fois, il utilise le nom du chef de l’État Azali Assoumani pour menacer ses collègues afin de satisfaire certains justiciables. C’est le cas de l’affaire qui opposait la BIC et le commerçant Wadaane. L’affaire a été déjà jugée mais corrompu jusqu’à la moelle épinière, le surnommé Omar Mna Mhono a ordonné, au nom du chef de l’État, que cette affaire soit rejugée afin que la BIC gagne le procès.
Selon un proche d’Omar Ben Ali, ce dernier est presque devenu un client de cette institution financière. Il perçoit des grosses sommes régulièrement en échange d’arrangement frauduleux dans quelques affaires. Sachant qu’il ne pourra pas arranger tout seul, il usurpe le nom du chef de l’État pour persuader ou menacer certains juges et autres personnalités de la justice pour satisfaire ses clients : » le président cautionne ces agissements qui ne font qu’affaiblir l’appareil judiciaire ? » se sont demandés nos confrères de fcbk fm après avoir révélé ces ignobles escroqueries. Difficile de dire qu’il ne cautionne pas sachant qu’il l’a nommé président de la cour d’appel quelques mois après avoir libéré un violeur en échange d’argent
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