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Le grand défi qu’attend le nouveau directeur de la société nationale de pêche

La société comorienne de pêche « Comoros national fishing compagny » fait face à d’innombrables contraintes depuis la mise en arrêt de ses activités en 2017. Détérioration des vedettes, machines de transformation abîmées, groupes électrogènes aux arrêts, carence d’un laboratoire de contrôle-qualité, les difficultés sont aujourd’hui immenses. Pourtant, celles-ci n’ont pas pour autant empêché le chef de l’Etat de nommer un directeur à la tête de cette société en la personne de Ali Abderemane Chamsoudine .

La question qu’on se pose aujourd’hui, le gouvernement comorien va-t-il pouvoir fournir les moyens techniques, financiers et humains pour sauver cette société? Le carton rouge que le pays a reçu en mai 2017 pour l’usage abusif de son drapeau comme pavillon de complaisance si d’ici là n’est pas levé, ne serait-il pas contraignant pour reprendre les activités de transformation et d’exportation des produits halieutiques? Le nouveau Directeur nommé par le président qui pourtant connaît bien la situation chaotique de la maison, n’est il pas pris dans un piège? 

Pour rappel, cette société nationale de pêche avait réduit énormément les manques des produits halieutiques dans le pays et avait aussi réussi à créer plusieurs emplois directs et indirects. Donc son retour fera énormément du bien dans l’économie du pays mais aussi aux jeunes  comoriens pour la réduction du chômage. 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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