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Le gouvernement promet une fête de l’indépendance grandiose, du jamais vu dans l’histoire du pays

 

À douze jours du 6 juillet, les Comores s’apprêtent à vivre un événement d’une ampleur jamais atteinte : la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Houmed M’saidie, président du Comité d’organisation, promet une fête « populaire, symbolique et mémorable » qui marquera durablement les esprits, tant à l’intérieur du pays qu’au sein de la diaspora.

L’envergure de cette édition 2025 dépasse tout ce que le pays a connu jusqu’ici. Plus de 400 officiels étrangers sont attendus à Moroni, parmi lesquels plusieurs chefs d’État, bien que leurs noms n’aient pas encore été officiellement révélés. Cependant, la présence de Samia Suluhu Hassan, présidente de la Tanzanie, est fortement pressentie. Son pays a joué un rôle majeur dans l’histoire de l’indépendance comorienne, en accueillant les pionniers du mouvement Molinaco et en diffusant leur combat à travers sa radio nationale.

Dans un point de presse à Beit-Salam, Houmed M’saidie a rappelé les liens profonds entre les deux nations : « La Tanzanie est un allié naturel. Il y a l’histoire, mais aussi le développement des échanges économiques. Sa présence est donc à la fois naturelle et logique. »

Pour l’occasion, des troupes militaires de Tanzanie, de Chine et du Maroc participeront à la parade officielle, ajoutant un éclat particulier à cette cérémonie. Le comité rassure quant à la logistique et à la sécurité : « Nous serons à la hauteur de nos engagements. Tout est mis en œuvre pour offrir un accueil digne à nos hôtes. »

Outre la cérémonie officielle, plusieurs événements populaires sont maintenus, comme la Coupe du président, le Tournoi de l’unité, et surtout le Daradja Festival, qui réunira à Mitsamihuli des artistes venus des quatre îles Ndzuani, Maore, Mwali et Ngazidja  pour une journée culturelle inédite. Une grande opération de nettoyage de la ville est également annoncée.

À en croire le Comité d’organisation, cette fête du 6 juillet 2025 s’annonce comme un moment de communion nationale et d’affirmation identitaire. Un cinquantenaire pour entrer dans l’histoire.

ANTUF Chaharane 

 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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