Les récentes infrastructures routières aux Comores rencontrent des difficultés majeures à peine un an après leur construction. À Mohéli, la nouvelle route reliant Wanani à Nioumachoi présente des dégradations significatives causées par les fortes pluies, un phénomène similaire observé à Bangoi, sur l’île de la Grande Comore, où le bitume commence déjà à se détériorer.
Les locaux et les experts s’interrogent sur la qualité de l’exécution des travaux, d’autant plus que ces routes ont été construites par des entreprises chinoises. Ces mêmes entreprises sont également impliquées dans des projets similaires en Tanzanie, où, curieusement, la qualité des infrastructures semble nettement supérieure.
Cette situation soulève des inquiétudes concernant les normes de construction appliquées et la supervision des projets par les autorités locales. Des questions se posent également sur l’intégrité du processus d’attribution et de gestion des fonds publics alloués à ces projets. Est-ce que les choix de matériaux et de méthodologies de construction ont été influencés par des motivations financières, au détriment de la qualité et de la durabilité ? Ces interrogations persistent alors que les communautés affectées attendent des réponses et des solutions durables.
ANTUF Chaharane
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