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Le délégué de l’opposition comorienne de Paris sanctionné pour avoir été en contact avec Azali

« Le collectif de Paris a appris que son délégué, Mohamed Chafioun, a échangé avec l’ennemi du peuple comorien, le colonel Azali Assoumani. Le collectif de Paris, ayant entendu Mohamed Chafioun à plusieurs reprises, qui, par ailleurs, a reconnu avoir échangé 3 SMS d’ordre privé avec Azali Assoumani, considère que tout contact avec Azali Assoumani constitue un acte grave », apprend-on dans un communiqué publié hier jeudi. À l’issue d’une réunion, le collectif a prononcé la suspension de mis en cause de son poste de délégué de Paris et ce jusqu’à nouvel ordre.

La diaspora comorienne de France s’est mobilisée depuis mars 2019, le mois des élections anticipées et dont les résultats sont violemment contestées, pour réclamer le rétablissement de l’État de droit. Chaque dimanche les principales villes de France, (Paris, Marseille, Lyon, Nice…) les Comoriens battaient le pavé avec des pancartes hostiles au pouvoir d’Azali Assoumani. Le mouvement a pris rapidement le nom de « Dawula ya Haki » en référence à l’État de droit pour lequel il se bat. Depuis l’été 2019 le mouvement commençait à s’essouffler mais la fougue reste quand même la même sur les réseaux sociaux.

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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