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L’avocat de Makas parle d’une « inexécution contractuelle »

’affaire commerciale opposant Mme MAKAS et Oussene Mansoib a défrayé la chronique ces derniers jours, à travers les médias et les réseaux sociaux. L’avocat de Mariama Mze connue sous le pseudonyme de Mme Makas parle d’une interprétation erronée des faits. Selon Me Fahmi Said Ibrahim, il y a eu une inexécution involontaire du contrat.

Depuis des jours, le litige opposant Mariama Mze (Mme Makas) et Mansoib Oussene fait la Une dans la presse et les réseaux sociaux. Accusé d’avoir détourné des fonds, Mme MAKAS se défend à travers son avocat qui estime qu’il y a confusion et interprétation erronée des faits. « Ma cliente et la société Albert International ont conclu un accord commercial pour la livraison de 30 000 tonnes métriques de ciment aux Comores. Et ma cliente a cherché des opérateurs pour la vente du ciment et Mansoib en fait partie. Il a été convenu que ce dernier débourse le 1/3 en avance et le reste après la livraison. Mansoib a payé 95 millions, soit 33% de la transaction globale et devrait recevoir la marchandise en 20 jours », explique Me Fahmi Said Ibrahim.

Ce dernier explique que jusqu’à maintenant l’importation n’a pas eu lieu pour plusieurs raisons. Cet avocat au barreau de Moroni a parlé de l’augmentation du fret dans le monde entier et la fermeture des activités commerciales en raison du cyclone qui avait frappé le Sultanat d’Oman. « En raison de ces nombreux cas de force majeure, l’importation n’a pas eu lieu. Et dans ce cas on parle d’une inexécution contractuelle », affirme-t-il, avant de préciser que « il n’y a eu ni abus ni détournement. C’est une inexécution involontaire. Et ma cliente est victime tout comme les autres car elle a déboursé beaucoup d’argent dans cette affaire ».

Sur cette affaire, Oussene Mansoib a porté plainte et l’avocat de Mme Makas a fait appel et plaidé devant la cambre d’accusation. Une situation qu’il regrette. « C’est une affaire purement commerciale. Et s’il y a problème il ne fallait pas porter l’affaire devant un tribunal pénal mais plutôt respecter le contrat signé entre les deux parties qui stipule qu’en cas de contentieux, c’est le tribunal de commerce qui devrait être saisi », précise-t-il. Interrogé sur l’ordonnance rendue par le tribunal de commerce de Mutsamudu dans cette affaire, Me Fahmi se dit étonné de cette ordonnance. « Déjà ma cliente n’est pas avertie de cette plainte, voire même de sa décision. Et dans tout ça, elle n’a jamais été saisie », conclut-il.

Andjouza Abouheir / LGDC

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