Le flou administratif persistant autour des résultats du dernier contrôle physique des enseignants en novembre 2023 continue de susciter l’incertitude et la frustration parmi les lauréats à travers le pays. Bien que 2 277 professeurs d’écoles aient été notés au niveau national, avec 1 112 à Ngazidja, la réalité sur le terrain est loin des attentes.
Pour les lauréats, l’attente d’une confirmation de leur statut professionnel est devenue un véritable parcours du combattant. Certains continuent d’enseigner bénévolement après trois mois, tandis que d’autres sont toujours dans l’attente. Les obstacles administratifs sont monnaie courante, comme en témoignent plusieurs lauréats, dont Youssouf Mhoumadi et Said Mohamed Youssouf.
Cette situation est d’autant plus alarmante que le besoin en enseignants demeure criant, avec au moins 2 instituteurs manquants dans la majorité des 202 écoles primaires de Ngazidja, selon un responsable syndical. Cette pénurie aggrave les tensions dans les établissements scolaires, où certains bénévoles abandonnent leur engagement, comme le rapporte Soirdine Mbaé, directeur diplômé à l’Institut de formations des enseignants et de recherche en éducation (Ifere).
Malgré les félicitations officielles et les annonces de recrutement du ministre de l’Éducation nationale, Dr Takidine Youssouf, ainsi que d’autres hauts responsables gouvernementaux en décembre 2023, la situation reste en suspens. Les tentatives pour obtenir des réponses des autorités compétentes sont restées vaines, le directeur général de la Fonction publique, Omar Chéhani, étant injoignable.
IBM
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