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L’Alliance No’or, nouveau refuge des politiciens sans boussole ?

À la veille de l’ouverture de la nouvelle législature, une nouvelle opposition parlementaire voit le jour aux Comores. Baptisée Alliance No’or, cette formation politique ambitionne de structurer la contestation face au régime en place. Présidée par Ibrahim Ali Mzimba, elle se veut une alternative républicaine et démocratique, en s’appuyant sur la loi du 23 décembre 2022 portant statut de l’opposition.

Avec deux parlementaires et plusieurs conseillers communaux, l’Alliance No’or entend jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir. Son leader affiche une ambition claire : « Notre but n’est pas de chamailler, quereller ou déverser la haine, mais plutôt de proposer nos idées à l’Assemblée nationale pour le bien de la nation », affirme Mzimba.

Mais derrière cette volonté affichée de renouveler l’opposition comorienne, certains visages familiers refont surface, à l’image d’Ahmed Hachim Saïd, un homme dont les revirements politiques soulèvent des doutes sur la crédibilité de cette nouvelle coalition.

Parmi les figures qui gravitent autour de cette nouvelle opposition, un nom retient l’attention : Ahmed Hachim Saïd. Ancien cadre du parti Juwa, il s’était imposé comme une voix contestataire avant de tourner casaque en ralliant le parti au pouvoir et le president Azali. Un revirement justifié, à l’époque, par la promesse d’une meilleure gouvernance. Mais comme toujours, lorsque les intérêts personnels ne sont pas servis, les convictions s’évaporent aussi vite qu’elles sont proclamées.

Aujourd’hui, le voilà de retour dans l’opposition, au sein de l’Alliance No’or, après avoir échoué à obtenir ce qu’il voulait du régime en place. Ce perpétuel balancement entre opposition et pouvoir ne reflète rien d’autre qu’une absence totale de ligne politique et de principes. En politique, changer d’avis peut être un signe de maturité, mais multiplier les allers-retours au gré des opportunités personnelles, c’est trahir la confiance du peuple.

Misbah Said 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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