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La variole du singe à nos portes : Un cas confirmé dans l’Océan Indien, les Comores à la recherche de matériel de dépistage

 

La variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, se rapproche dangereusement des Comores. Un premier cas a été récemment détecté dans l’Océan Indien, plus précisément sur l’île de La Réunion, où l’Agence Régionale de Santé a confirmé la présence du virus. Face à cette menace qui se fait de plus en plus pressante, les autorités sanitaires comoriennes ont décidé de réactualiser leur plan de riposte, bien qu’elles soient encore dépourvues du matériel nécessaire pour effectuer des dépistages.

Malgré l’absence d’une alerte officielle aux Comores, l’inquiétude grandit parmi la population et les professionnels de santé. Le directeur général de la santé, Dr Saindou Ben Ali Mbae, a déclaré que bien qu’aucun cas n’ait été signalé dans le pays jusqu’à présent, les autorités se préparent activement à une éventuelle apparition du virus. « Suite à la déclaration de l’OMS, nous avons jugé nécessaire de prendre les mesures qu’il faut pour éviter d’avoir la maladie dans notre pays », a-t-il expliqué.

Cependant, un obstacle majeur se pose : les Comores ne disposent pas encore de Tests de Diagnostic Rapide (TDR) pour confirmer la présence de la variole du singe. En l’absence de ces outils essentiels, le pays se retrouve en situation de vulnérabilité face à l’épidémie qui se propage dans la région. Les autorités ont donc entamé des démarches pour acquérir ces tests, mais en attendant, elles misent sur le renforcement de la surveillance aux frontières pour tenter de prévenir l’entrée du virus sur le territoire.

En parallèle, des formations sont prévues pour les agents de santé communautaires, avec l’appui de la Croix-Rouge française et du CDC Afrique, afin de les préparer à identifier et réagir rapidement en cas de suspicion de Mpox. Ces formations couvriront également d’autres menaces sanitaires, telles que le choléra, qui reste un risque dans certaines régions du pays.

L’OMS a récemment classé l’épidémie de variole du singe comme une urgence de santé publique de portée internationale, en raison de l’émergence d’un nouveau clade du virus en République Démocratique du Congo (RDC) et de sa propagation rapide dans plusieurs pays voisins. Les autorités comoriennes, en collaboration avec l’OMS, s’efforcent de mettre en place des mesures préventives, mais l’absence de matériel de dépistage constitue un défi majeur.

La situation est donc critique pour les Comores, qui se trouvent confrontées à une menace de plus en plus tangible sans disposer des outils nécessaires pour y faire face efficacement. Les prochaines semaines seront déterminantes pour la préparation du pays face à cette épidémie.

SAID Hassan Oumouri 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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